Pourquoi n’y a-t-il plus de bons parfums masculins...
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Après près de 30 ans à trainer mon nez dans les parfumeries, j’ai connu des périodes plus sombres. Lorsque les niches n’avaient pas pris leur envol, les "nouvelles" créations étaient encore plus rares et la qualité n’en parlons pas. Le recul historique nous laisse les bons souvenirs mais les "bons" parfums ont toujours été rares. Les années 80 et 90 ne sont pas pour moi glorieuses. Les tambours et trompettes des créations Grosjman puis les années lessives et eaux de mer... Aujourd’hui nous les regardons avec affections mais à l’époque nous attendions un énième Guerlain qui nous décevait souvent. Après Derby et Samsara, leurs créations sont peut-être belles mais je leur préferais les anciennes ! Et à l’époque, très peu de niches pour nous changer les idées. Aujourd’hui malgré un marketing uniformisateur et absolument pas créatif, nous avons eu Dior Homme, Terre d’Hermès, Tom Ford puis les créations Hermès. Non, je ne suis pas d’accord. Je ne partage pas ce regard passéiste. Vous ne vous rendez peut-être pas compte du soulagement de pouvoir lire le guide de Lucas Turin dans les années 90 qui nous parlait des vieux parfums pour nous sortir des compositions si pauvres et déjà uniformisées de ces années-là. Enfin un échange ! Aujourd’hui nous avons internet pour vous lire ! Le marketing est conservateur et l’histoire d’Angel en parfumerie résume bien son incapacité. Rendons gloire à ceux qui le pourfendent.