Vierges et Toreros
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Nous avons donc, effectivement, des ressentis communs : "tubéreuse envoûtante, dominatrice", cuir "noble" qui mue dans une impression "pastoral(e)" de bergerie ; cela étant dû probablement à du costus, une matière qui sent le sébum, le cheveu sale et, donc, le bouc ! Si j’apprécie les matières animales, j’avoue détester l’odeur sébacée du derme sur le visage en fin de journée (ça me renvoie probablement trop à notre animalité et donc notre finitude, mais de manière insidieuse et fourbe, ce qui crée une sensation de dérangement lancinant) ; donc, le costus, je vibre moyennement. Et, pourtant, la sensation très "chèvre" dans Vierges et Toreros ne me pose aucun problème. J’apprécie tout le rendu. Et la matière semble suffisamment fondue dans l’impression générale pour que cela ne me dérange pas. Le gras de bergerie alimente en quelque sorte le gras de la tubéreuse en même temps qu’il lustre et assouplit les facettes cuirées.
3/5 est une note déjà pas si mal pour un parfum aussi clivant que Vierges et Toreros. Je vous rassure, je ne crois pas que vous vexiez qui que ce soit en n’ayant pas ressenti un "crush at first sight" dans ce cas. Celles et ceux qui apprécient ce parfum, dont moi, sont, je pense, assez conscients qu’il s’agit d’une fragrance à ne pas mettre entre toutes les mains.
Mais, si j’aime bien Tom of Finland et Rien dans la même marque, qui jouent tous deux également la corde de cuirs aromatiques, je préfère celui-ci qui me paraît tout à la fois plus ondoyant, et paradoxalement plus complexe en même temps que plus évident. Ses facettes boisées et fumées me le rendent chaleureux et familier, ronronnant et tendre derrière la bestialité bruyamment affichée.
Bon, comme vous l’aurez compris, j’apprécie beaucoup ce parfum qu’est le bal violent entre ces Vierges et Toreros. ;-)
A bientôt.
Opium