Nuit Etoilée
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
il y a 2 jours
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Merci pour cette critique qui m’a permis de découvrir ce parfum un peu pudique et mystérieux. Je suis tombée aussi sous son charme onirique. Son jeu de contrastes est très poétique, et avec son mauve profond tacheté de vert et de menthe, je le ressens comme un parfum de grandeur et de liberté. Contrairement à son nom, il ne me plonge pas directement dans la force de la nuit, mais plutôt dans la douceur et l’harmonie du soir, un peu comme l’Heure bleue. Ce moment où la pénombre avance peu à peu et met tous nos sens en éveil, pour nous rendre très présent au monde qui nous entoure, aux contrastes des lumières, aux bruits de la nature et aux odeurs qui se mélangent. Mais là où l’Heure bleue me conduit ensuite vers les eaux plus souterraines de la nuit, j’ai l’impression que Nuit Etoilée me laisse au contraire dans cet entre-deux, dans la fraîcheur sombre du crépuscule.
Sur ma peau, son doux-piquant initial se fond progressivement en un ressenti sapin-réglisse, dans une forme de baume aromatique et miellé, qui m’évoque d’ailleurs le rendu de l’Eau noire de chez Dior.
Comme beaucoup d’intervenants, j’ai une petite préférence pour l’eau de toilette, pour le côté plus libéré et presque désordonné de ses notes, mais aussi je dois l’avouer pour son flacon plus sobre et rectangulaire. Alors que l’eau de parfum m’a été présentée dans le petit flacon romantique avec le petit noeud… peut-être trop soigné et travaillé pour cette évocation de solitude et de grands espaces…