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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
hier
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonsoir, AdRem. Oui, il y a flacons, étiquettes et boîtes plus jolis mais malgré leur classicisme éculé, elles sont en accord avec la marque. En 50 ml, la présentation des Parfum(s) d’Empire n’est pas si mal : belles proportions. Quant aux bouchons, ils représentent parfaitement les bouchons des flacons qu’on trouvait dans les anciennes trousses en cuir rigide, dites de voyage, avec fermeture-éclair ou à languettes à clipser. Ces nécessaires de toilette me faisaient rêver, enfant, à des voyages lointains, Trans-Europe-Express ou croisières vers les Amérique... A ses débuts, L’Artisan parfumeur recourrait à ces mêmes bouchons dorés et s’évasant vers le haut.
Mais je m’inquiète de l’éventuelle hausse des prix. J’ai remarqué que plusieurs boutiques dites de niche, la marque P.d’E. était reléguée à un endroit moins visible : il fallait mettre en avant des parfums plus chers, tels qu’Amouage, Naomi Godsir, Neela vermeire, Odeur de sainteté, Humiecki & Graef, Bond 9, etc. J’en arrive à la conclusion que nous ne saurons jamais la valeur exacte d’un parfum. Il en va souvent de même, hélas, dans beaucoup d’autres domaines, celui du vin notamment, sans faire de jeu de mot.