Sahara Noir
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 11 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bravo, Opium, et merci. C’est une belle claque bien brûlante que Tom Ford nous envoie là avec ce Sahara Noir. Je l’avais senti il y a quelques semaines à Bruxelles sans oser l’évoquer sur AP parce que presque tout chez TF m’agace, insupporte, me fatigue... (J’adore cependant son film A Single Man). Et cette obsession du noir finit par irriter autant que lasser. Mais là, j’ai craqué. Ai voulu acheter Noir l’an dernier mais le prix et la peur d’être déçu au bout de quelques jours m’ont fait renoncer. J’attendais impatiemment qu’AP nous donne un avis sur Sahara Noir. Vous me confortez dans mes impressions : c’est bien l’un des meilleurs crûs 2013. Quels transports !
Curieusement, plus que le mouvement du voyage, ce parfum m’inspire une attente : je suis là, immobile, en plein coeur d’un désert aride où souffle un vent brûlant, terriblement sec, et mêlé furieusement de sable, je lui tourne le dos, ma peau chauffe, brûle et sent l’encens, comme un pressentiment... Mais en même temps, je vis, je vibre, comme jamais ! Est-ce que que je meurs ? Peut-être, mais voluptueusement.
Voilà sans nul doute le seul Tom Ford que je m’offrirai un jour. Farnesiano