Profumo
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 8 heures
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Vous avez tout dit sur ce parfum que je place dans le top 10 de mon trop grand
palmarès. Sans doute est-ce grâce à lui que j’ai vraiment découvert et
pu apprécier à sa vraie valeur cette vaste et si belle famille olfactive,
les chypres, au sein de laquelle Profumo demeure mon préféré. Je le
porte volontiers dès l’automne. Est-ce, malgré ses rondeurs féminines
si moelleuses et si confortables, son lumineux côté masculin
qui me séduit tant ? Dans sa version 2003, en tout cas. Dès que je sors en profumo, tout le monde autour de moi me dit
que je sens divinement bon ! C’est un parfum non pas facile, il est
trop rare pour cela, mais accessible : chacun peut y retrouver une
facette dans laquelle se lover...
Noël, sortant d’une période plutôt difficile, j’entre dans une
parfumerie, bien décidé à me faire plaisir. Le parfumeur m’accueille
gentiment et me propose de sentir quelques nouveautés. L’étudiant qui
l’aidait, passe à côté de moi et sent divinement bon ! Que
portez-vous, Monsieur, qu’est-ce que ce si beau parfum, demandai-je au
jeune homme ? Devant l’ignorance de l’étudiant, le patron me répond :
Profumo, un beau classique de chez Acqua di Parma, mais bien différent
de leur gamme habituelle. Pourtant, pensai-je, ce type de fragrance ne
m’était pas du tout inconnu , j’y retrouvais tout ce que j’aimais dans
Pour Monsieur de Chanel, version concentrée, avec en plus un magnifique
bouquet de fleurs, çà et là fruitées et mûres, et surtout un merveilleux fond chaleureux. C’est superbe, déclarai-je aussitôt conquis, je me l’offre ! Le prix n’était pas exorbitant comme aujourd’hui. (Elle est scandaleuse, cette
augmentation des prix, depuis quelques années, dans les marques dites prestigieuses, c’en est presque indécent !)
brillamment exécutée par Nathalie Lorson. Je garde cependant un faible pour
la version précédente que je ne qualifierais pas pour autant de
vintage. J’aime Profumo pour son côté immédiatement voluptueux, pour
cette délicieuse et douce plongée dans toutes ces notes que vous
évoquez si bien, Opium, et ces bois subtils qui en soutiennent le fond.
Je l’aime aussi parce que tout simplement il s’appelle Profumo. Pour
moi, c’est LE parfum. Ou celui que j’emporterais sur l’île déserte,
allez, je vous l’accorde, avec deux ou trois vieux Guerlain. A mes
yeux, Profumo résume tous les parfums, j’y trouve tout ce que, après
tant de découvertes vertigineuses dans les plus hautes ou rares
niches, je recherche aujourd’hui : fleurs, fruits et bois
harmonieusement mêlés pour une senteur tour à tour ronde, captivante, naturellement élégante et si lumineuse, au sein de laquelle je ne me lasse pas de me prélasser...
S’il n’avait pas déjà été le pseudo d’un(e) autre, Profumo aurait été
le mien, bien avant que je ne choisisse Farnesiano. Désolé d’avoir été si
long, Opium, mais le coeur, et tous mes sens, ont parlé.