Kenzo Jungle
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Un siècle après l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, trois experts explorent son influence sur le parfum.
il y a 18 heures
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il y a 2 jours
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Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bain de tendresse
Bonjour Farnesiano et Koimynose.
Je crois me souvenir vaguement de Caravelle Epicée, un parfum aux accents boisés et épicés alcooliques avec un truc "à l’ancienne". Vous donnez envie de le re-découvrir Farnesiano !
1697 est donc la création de Bertrand Duchaufour. Je n’ai aucune mémoire des noms, des lieux ni des dates (l’Histoire était un calvaire pour moi, si enchaîner les actions et dérouler dans la continuité l’Histoire est passionnant, retenir les dates précises pour moi est un calvaire...), donc, je confonds toujours l’un et l’autre parfum chez Frapin dont l’intitulé est une date. Surtout que j’aime bien chacun des deux. Mais, si je me rappelle bien, 1270 est de Sidonie Lancesseur (qui a réalisé deux des trois By Kilian que je préfère) et possède des notes assez fruitées et de cacao. 1697 est, lui, plus liquoreux, moins doucereux, avec sa vanille gainée de cuir et accessoirisée d’épices adoucies par les notes de vanille réchauffées par les notes de ces alcools ambrés qui vous brûlent l’estomac lorsque vous les buvez. On y trouve une note dont il a déjà beaucoup été discuté sur internet et dans le sujet qui est consacré à (Havana) Vanille Absolument. Nous sommes quelques-uns à percevoir une sensation qui hésite entre le huileux et le visqueux. Une sorte de viscosité huileuse qui laisserait traîner sa tâche/trace de gras durant toute l’évolution du parfum. C’est dommage, cela me gâche et (Havana) Vanille Absolument et 1697 !
Je me demande s’il ne s’agit pas du traitement d’une matière ou d’un accord de plusieurs autour d’une note fruitée : je retrouve cette sensation dans nombre de parfums contemporains de la marque Chanel ; depuis Egoïste jusque Coco Noir en passant par Coco que malgré cela j’adore, Allure et Coco Mademoiselle. C’est comme si les notes fruitées plombaient la légèreté de l’effet ; en quelque sorte, elles me restent sur l’estomac. Pourtant, j’apprécie les parfums cités et porte Egoïste et Coco, mais, je me suis rendu compte en en discutant, que nous étions quelques-uns à ressentir cet inconfort. Et, c’est à peu près le même que je ressens avec deux des parfums de Bertrand Duchaufour. Est-ce dû aux mêmes raisons ? Mystère et boule de gomme...
En tous les cas, vous êtes un porte-parole efficace Farnesiano, vous donnez envie ! Les charmes rustiques boisés lambrissés et cirés tels que vous les décrivez sont une vraie invitation au voyage... ;-)
Pour en revenir au sujet qui nous intéresse dans cet article, je vous confirme à tous deux que Kenzo Jungle est bien un parfum hors-normes, comme je suis content d’avoir lu que vous en avez fait la constatation par vous-même Farnesiano. ;-)
En fait, cette critique a failli ne jamais exister. En effet, Jeanne dé-tes-te ce parfum. J’ai alors eu l’idée de l’abord "psychologique" de ce "monstre", cet éléphant qui n’a rien à faire dans un magasin de porcelaine et qui, pourtant, malheurs du hasard, s’y trouve bel et bien. J’ai alors tenté de dresser le portrait de cette copine, exaspérante souvent, mais aussi parfois touchante.
Comme pour certains des parfums Frapin, Jungle ne s’adresse pas aux timides mais aux seul(e)s aventuriers/ères. ^^
Koimynose : C’est toujours avec grand plaisir que ces quelques lignes sont écrites ! N’hésite pas à découvrir ce "monstre" d’épices (hors de toute forme de norme quelle qu’elle soit) tant qu’il est encore disponible dans les linéaires parmi les parfums - shampooings ou yaourts des nociphorarionnauds. Je croise les doigts pour que Papa Nawël n’oublie pas cette Caravelle Epicée lors de sa livraison annuelle.
Farnesiano : Heureux que la rencontre avec cette création ébouriffante n’ait pas été décevante. ;-) Et content de savoir que je peux toujours "régaler" un peu. Parfois, on doute... Bref. ;-)
Suivez tou(te)s son conseil : n’hésitez pas à porter Kenzo Jungle. Décidément, Dominique Ropion ne sait pas faire des parfums discrets depuis Ysatis à tant d’autres... Tant mieux, c’est puissants que je préfère les parfums. Comme tous les mastodontes à cordes vocales puissantes, il faut juste leur appliquer une muselière pour que le charme opère. Autrement dit, une application parcimonieuse, de quelques pshitts seulement, sera bien suffisante pour pleinement profiter de l’enveloppement et de la solidité de cet éléphant sans qu’il incommode qui que ce soit (porteur/euse ou entourage). ;-)
Bonne poursuite de journée.
Opium