Bonjour Sun Jae !

Ne vous excusez pas, il n’y a pas de questions profanes ! C’est même d’ailleurs une question très intéressante car elle soulève un lien très intéressant. En effet, quand on lit l’article sur L’Eau de Chloé écrit par Jeanne, elle décrit le traitement de cette rose verte comme étant une sorte d’hommage aux colognes chyprées vertes des années 70 (typiquement : Cristalle).

Et c’est aussi ce que Jeanne dit sur l’Eau de Narcisse Bleu (en parlant cette fois ci de Mito, qui joue lui aussi sur cette vague verte rétro). C’est donc tout à fait pertinent !

Quant au pourquoi du comment, les notes vertes sont généralement dues au galbanum, une résine utilisée en parfumerie, dont l’huile essentielle sent le haricot, le petit pois, la feuille. Quelque chose de très vert ! Le galbanum est d’ailleurs revendiqué dans l’eau de narcisse bleu...

Néanmoins, je ne sais pas si c’est cette verte précise que vous voyez en commun. Je pense qu’il doit aussi y avoir des matières vertes qui complètent votre impression, aux noms moins glam´ que le galbanum, genre "cis-3-hexenyl" ou "triplal" voire même certaines facettes d’acétate de styrallyle... Le premier est une molécule qui sent vraiment l’herbe fraîchement coupée, elle a un rendu plus naturel que le triplal qui attaque plus le nez et fait plus chimique (mais que j’adore aussi !). L’acetate de styrallyle sent la rhubarbe, mais il a des facettes vertes assez puissantes et je sais qu’Ellena aime beaucoup cette matière !

Votre description d’une note très verte et craquante me semble très juste. L’idée de sécheresse permet de préciser encore plus. Je pense en fait que c’est le rendu global des notes vertes qui vous parle plus que les matières en particulier. (C’est pour ça que je trouve toujours plus parlant et pertinent de parler de "notes vertes" que de galbanum ou d’hexenyl binouche, qui sont souvent réducteurs, d’autant plus qu’il existe quantités d’autres notes vertes !)