Cuir Ottoman
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
hier
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonsoir CuirFélidé, ou, plutôt devrais-je dire Emeline. (C’est quand même plus sympa ainsi !)
Bienvenue à vous sur AuParfum.
Vous avez bien fait de sauter le cap de l’anonymat en osant poster votre tout premier commentaire. Il est très pertinent et fort utile.
Vous aussi vous aimez les cuirs. Ces parfums à très fort caractère sont aussi addictifs que les chypres, bien qu’encore un peu plus caractériels.
Je suis ravi que cette commande d’échantillons se soit soldée par une réussite dans la découverte de Cuir Ottoman. Comme vous, malgré toute l’admiration que j’ai pour ce pafum, même si c’est mon préféré, il n’est pas le seul : j’apprécie beaucoup Wazamba (pour lequel il m’a fallu davantage de temps avant que nous nous rencontrions), Ambre Russe (que j’aime vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup, et qui pourrait devenir essentiel l’hiver prochain) mais aussi Aziyadé (probablement le plus difficile à aborder avec son cumin en overdose qui peut un peu trop renvoyer à l’art culinaire méditerranéen ou à une impression de transpiration ; moi, j’adoOOore !).
A propos de Cuir Ottoman, il est bien vrai qu’on souhaiterait presque le voir rugir durant tout le temps que l’on passe avec lui, avant que le tigre accepte d’arrondir le dos et les angles. A ce moment là, on voudrait encore un peu plus de rugissements dans la poudre !
La rencontre entre iris et cuir est très équilibrée, alors que souvent l’iris s’effondre face à la matière excessive qu’est le cuir ; ici, c’est comme si l’iris se servait du cuir comme d’une assise, d’un trampoline ou d’une catapulte pour se voir projeté plus loin, plus haut et plus fort, comme si sa capacité à créer un halo était amplifiée.
Quoiqu’il en soit, la rencontre entre les deux matières mises en avant que sont le cuir et l’iris est une réussite totale. On se trouve embarqué(s) dans une spirale addictive de poudre et de daim qui fascine et hypnotise durant des heures.
Je trouve, par ailleurs, le sillage assez "noble" et "remarquable" (dans le double-sens de "que l’on identifie, que l’on remarque" et de "qui est beau".
Votre noyau dur, votre "Graal" est un beau choix, comme le sont les "satellites" qui évoluent autour de lui : Serge Noire, Chêne (lui, je le vénère !), Infusion d’Iris Absolue et Musc Tonkin, que de bons et beaux choix ! Pas une "erreur" ! ;-)
Marc-Antoine Corticchiato fait partie de ces parfumeurs qui ont du talent et font les choses avec sincérité, passion et justesse (même quand il faut que cette justesse soit grandiloquente, grandiose et tapageuse). ;-)
Avec plaisir pour la rédaction, content que ce texte soit utile et qu’il vous ait incité à écrire ici. Encore une fois, vous avez bien fait. Bienvenue encore !
A très bientôt.
Opium