L’Artisan se parfume au Oud
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 13 heures
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 3 jours
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Bonsoir Jicky,
Merci pour cette approche de l’analyse des parfums. Oui, travailler par images en premier lieu, vous avez été clair : se figurer des images, des couleurs, des sensations. Lorsqu’elles sont récurrentes à chaque sniffage du parfum, le tableau visuel et tactile de ce dernier se compose et on en garde une empreinte, un descriptif jouant sur les deux sens, vue et toucher. Ce tableau sera presonnel, certes, mais lorsqu’on va rencontrer ces mêmes élèments de description lors de la rencontre avec une autre fragrance, on ne pourra que se dire que tiens,s’il y a là la même touche, c’est qu’il y a présence de la même note olfactive entre le parfum A et ce parfum B. Ces constatations empiriques, lorsqu’elles sont confrontées aux descriptifs faisant appel cette fois-ci à l’odorat (recoupage des infos de la marque et lecture de Auparfum.com) permet alors d’associer sensations des deux premiers sens (vue et toucher) au troisième (odeur). La démarche de cet empirisme émotionnel enrichi alors de l’apport livresque, devient alors scientifique au final et j’y adhère. Ai- je bien résumé vos propos ?
Je préfère de loin cette façon de faire à celle qui consiste à dire d’un coup : ça sent cela. Pour avoir travaillé un moment dans le milieu de la fabrication de la bière et ayant monté des panels de dégustateurs, je sais qu’il est difficile de mettre 10 personnes d’accord sur une note de litchi, de rose, de grains grillés...
Donc, cher Jicky, je vais essayer de travailler ainsi. Loin de moi l’idée de parler d’un parfum en ressortant les pyramides olfactives que j’auras lues...et non comprises. je suis arrivé à un âge où l’esbrouffe ne me tente plus. Si je parle d’un parfum et de ses notes, c’est que je les ai réellemet dans le nez. Je parle toutefois souvent d’images globales, plus évocatrices et pluridirectionnelles que les abstractions vers lesquelles je vais essayer de tendre, et du coup elles sont complétement perso et liées à une culture, une région, une vie, une éducation...Par exemple Sables pour moi est une infusin de ces grands fenouils secs de la côte catalane au mois de septembre, Patchouli intense de Nicolaï est une savonette et des baies roses écrasées au mortier, ISM un distillat de racines terreuses et fraiches, Daim blond une veste en cuir beige chauffée par le soleil derrière une vitre de voiture avec une tartine à peine grillée recouverte de confiture d’abricot, L’Heure bleue est une gomme d’écolier neuve et tiède (?) C’est basique, c’est une première étape. Vous m’avez donné la clef pour accéder à une seconde marche et je vous en remercie.
Très cordialement
Eric