Eau de Narcisse Bleu
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Personnellement, je ne trouve pas le Narcisse Bleu mélancolique. Ce qui est drôle c’est qu’Opium m’a dit la même chose.
La mélancolie (melancholia), c’est - il me semble - trouver de la joie dans sa tristesse. Et s’il me paraît évident que le Narcisse Bleu contient ces émotions (c’est un parfum somme vous dis-je !), je pense qu’il va au delà. Il lie la tristesse à la joie, la lumière à la brume, la nature paisible au ciel orageux...
Pareil, je ne vois pas forcément de retenu dans le Narcisse Bleu. Au contraire, il respire la bienveillance et la générosité. Les quelques instants de raideur (galbanum et iris, toujours au rendez-vous ^^) sont moelleux, attendris, vaporeux, virevoltants. On a comme l’impression que ces protagonistes volent dans les airs et que le parfum leur tourne autour. On est loin du rachitisme de Jour question don de soi.
Newyorker, tu nous raconteras ta balade sauvage dans les bois accompagné du Narcisse Bleu !! Ca a l’air dément :D !!
Vive l’odorat !