L’obscurantisme des parfums
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Bonsoir Blat.
A propos de notre échange, je vous confirme cette information selon laquelle la peau des hommes serait plus grasse, tout comme elle l’est plutôt chez les plus jeunes qu’au fur et à mesure que le temps passe.
Cela implique, effectivement, une meilleure "conservation", une meilleure "rémanence" des parfums sur la peau et cela pourrait justifier la concentration historique en EdT pour les hommes.
Mais, lorsque la concentration choisie a été l’eau de toilette pour les hommes, je me demande si c’est car on avait ces notions de composition structurelle de la peau différenciée entre hommes et femmes (ce qui me paraît être plutôt des données assez récentes) ou si, tout simplement, c’était car il ne fallait pas que les hommes "cocottent" trop, ce qui aurait fait trop féminin en Occident (France d’abord, puis Etats-Unis) alors que le geste du parfumage était un geste attribué seulement à certaines classes sociales et aux femmes plutôt qu’aux hommes.
Je ne suis pas historien de la parfumerie, je ne me prononcerai donc pas.
Enfin, on a bien parlé à mon amie "d’amplification" des notes et non de "prolongation".
Travailler dans une usine de parfums, discuter des réactions physico-chimiques, et ne pas faire la différence entre les notions de "sillage" et de "tenue", donc, entre "l’espace" et le "temps", comme par ailleurs on le lit bien souvent, cela continue à me faire tiquer. ;)
Bonne soirée.
Opium