White Musk
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Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
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Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Bonsoir Mado.
La brume de ce "classique" doit bien jouer son rôle, même si elle n’est que moitié moins tenace que les versions alcooliques, ce que je ne sais pas, mais, la tenue qui "colle à la peau des autres concentrations est telle que je fais confiance pour que la "brume" soit "épaisse et dense".
Il est vrai que, bien que l’on se dise souvent : "Qu’importe le flacon tant qu’on a l’ivresse" ("Yvresse" => Mmmmmhhh !), et, bien que moi-même je me le dise, attachant plus d’importance à la fragrance qu’au parfum, le parfum étant vecteur de rêve(s), un effort sur certains packagings était et serait profitable. Ceux de The Body Shop en font partie. Pourquoi faut-il que quand on vente la "nature" et certaines valeurs humaines sereines et belles, on semble obligé de faire du laid pour cela ? Faire du "beau" n’est, parfois, pas plus plus nuisible à l’environnement. Bref, c’est un autre débat, qui n’a pas sa place ici. Mais, je suis certain qu’avec un packaging "amélioré", il se vendrait encore davantage de flacons de White Musk. Vous l’aurez compris, si j’aime bien ce qu’il y a dans le flacon, je n’aime pas le flacon en lui-même, qui fait, selon moi, produit fonctionnel (assez cheap). On me dira que cela permet de maintenir un prix bas. Mais, pas vraiment, le flacon et l’emballage ne représentent, souvent, quasiment rien. Au moins le bouchon est-il en métal et non en plastoc.
Du plastoc en toc, n’importe nawak (dans nombre de flacons qui se la jouent "luxe"... mais, ouiiiii !)...
A propos de l’identité de la marque, je suis tout à fait d’accord avec vous Mado. Ici, L’Oréal n’a pas fait (trop) de mal, plutôt du bien. Il en est de même, je trouve, pour Roger & Gallet, marque qui avait besoin d’un bon dépoussiérage, ce qui a été fait sans que cela se transforme en lifting tiré jusqu’aux oreilles poussées derrière le crâne.
En revanche, il est temps d’arrêter de "cheapiser" au possible Yves Saint Laurent, marque qui a, pourtant, innové jusqu’au début des années 2000 (avant le rachat, donc, si je ne m’abuse...) : Opium (retour des orientaux qui décapent en 77), Paris (1ère rose-violette moderne), Kouros (faux propre qui est sale très "Grrraouuuh !"), M7 (premier oud en mainstream hyper culotté [déculotté ?]), In Love Again (accord fruits rouges et rose multiplié à l’envi ensuite), Yvresse (oser le retour du chypre aldéhydé fruité pêche plus de 50 ans après ses débuts), Nu (un encens féminin très "nichu" et osé) et d’autres encore...
Tout cela auparavant, mais, pour qu’aujourd’hui, l’identité soit celle de, bah, n’importe quelle marque : Elle (mignon, pas trop mal, mais, si proche de Midnight Poison de Dior [par les mêmes parfumeurs et la même année, identique après une heure à s’y méprendre => LOL]...), Parisienne (Paris + sucre => "Waouuuuhhh !"), Moche d’Opium (tellement inintéressant, banal, et mauvais, que personne ne s’en souvient à peine deux ans après sa sortie), Saharienne (une blague dont même la plupart du public naïf se dit, il suffit de lire certains forums, qu’il est tout sauf qualitatif ou innovant [mais, il fallait sans doute occuper le segment de la cologne moderne pour l’été sans laisser toute la place à Dior et Hermès], et Manifesto (un joli parfum, une noisette avec, euh, du, euh, sucre = praliné ; bien fichu, pas mal, mais, pas innovant, à la remorque de toutes les autres marques [Candy...]).
Bref, là aussi, c’est un autre débat. Mais, il n’y a plus aucune identité chez YSL, là, il faut faire quelque chose avant que cela devienne comme Nina Ricci ou Rochas, des marques à la désirabilité proche de zéro, qui sont contraintes de ne plus rien faire, ou de faire des trucs hyper faciles pour tenter de survivre. Si quelqu’un chez L’Oréal qui s’intéresse à Yves Saint Laurent nous lit : Coucou ! :)
Pour en revenir au sujet de ce musc qui cartonne, je trouve, Mado, mais, cela est dû à mon hyperosmie des fruits rouges dans la Galaxolide et à une impression de "violette" dans le bouquet floral d’ylang et rose, qu’il y a quelque chose de votre (notre) violette "hystéro-frappa-dingue", Insolence, la techno-stroboscopique ! Mais, calmée par un traitement au lithium et sous somnifères. Donc, moins extravagante et moins vitupérante ; autrement dit, avec pas mal de sillage en moins...
Collant à la peau, rasant, il est bien moins importun et mois extravagant que celui de la violette insolente de Guerlain. Mais, étrangement, White Musk, sans que je comprenne exactement pourquoi, m’y fait penser.
J’en ai fini avec mes tergiversations parfumées. ;)
Bonne soirée.
A bientôt.
Opium