Parfum sucré, oui mais....
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Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
il y a 5 jours
« 1000 » c’était du vrai haut de gamme ; l’antithèse de la vulgarité. On a perdu Jean Kerléo ou une(…)
Amande complète
Fleur de bonne humeur
Déesse dans le boudoir
Bonsoir Mado33.
Merci pour vos gentils mots. ;-)
A propos du ressenti propre à chacun et des gens qui ont ce ressenti, c’est comme pour tout je crois : il y a celles et ceux qui croient ne pas savoir et savent déjà beaucoup (mais ne se font pas suffisamment confiance) ; et, celles et ceux qui pensent connaître beaucoup et feraient encore bien de poursuivre leur éducation (qui se font un peu trop confiance)...
Vous évoquez les termes "sucré", "sensuel", "gourmand"... Ça représente près des trois quarts des ventes de parfums féminins ça, non ? ! Ce qui m’étonne toujours, ce sont les personnes qui veulent du "sucré" croyant être originales et pensant que c’est une chose rare. LOL
Vous oubliez un terme : "frais" ! Tout le monde veut du "frais". Mais, en fait, ce que les gens qualifient souvent de "frais", c’est quelque chose qui leur plaise. Car, quand on leur demande de définir plus avant des parfums "frais", parfois, on se retrouve avec des parfums comme Angel ou Opium cités... (Si, si... Je sais bien que ce dernier a bien morflé dernièrement, mais, de là à le qualifier de "frais", il y a un monde, et pourtant, certain(e)s le font...). Ils les aiment tellement que pour elles/eux, ils semblent "frais", c’est-à-dire, en fait, qu’ils sont "agréables".
Oh, et puis un dernier mot assez banal : "vanille". La moitié de la planète veut de la vanille. Dont moi souvent. C’est bien sympathique parfois, quand c’est bien traité. Mais, c’est une matière si recherchée que le terme qui la concerne est cité à foison. Bref.
A propos de Insolence, vous utilisez les termes "saturée", "presque vulgaire"... C’est pile poil mon ressenti également. Cette violette est tellement (une) "violette" qu’elle en devient autre chose. Un truc mutant entre du sirop de grenadine et un kilo de framboises écrasées avec du sucre glace dans la gorge. Ce qui devrait être écœurant et semble, pour le moins, pas mal "vulgaire" au départ, se révèle être un plaisir déculpabilisé assez jouissif. Je crois que nombre de personnes ont d’abord détesté Insolence avant d’y succomber.
Si seulement tout le monde réussissait ces sirops comme Guerlain ! Mais, ce qui "sauve" Insolence du chaos : Un équilibre dans la composition malgré la saturation (qui permet de faire exister la violette à part entière) avec un vrai parti pris (avoir osé "pousser les meubles" à ce point pour créer l’un des cocktails aux fruits rouges les plus sirupeux qui soit) là où les autres alignent du fruit, du sucre et quelque chose que je ne saurais définir autrement que comme du "vague", ce qui donne des sirops qui sont sucrés, sont vaguement fruits rouges, mais, au final, n’ont le goût de rien, sont insipides et sucrés, juste cela. Ce que n’est pas le Guerlain qui assume son côté "parfum pour jeunes filles exubérantes". Et, parfois, je suis une jeune fille exubérante comme une autre. #schizo
Bon, j’espère avoir été clair dans cette description de la "violette stroboscopique" qu’est Insolence pour moi. Là, pour une fois, l’intitulé du parfum est tout à fait cohérent avec la fragrance. Quand on sent Insolence, on se dit que ce parfum est, vraiment, insolent (et séduisant comme certain(e)s insolent(e)s savent l’être...).
Re-craquez Mado ! Craquez à nouveau... ^^ #tentateur
Bonne soirée.
Opium