Les parfums de la honte
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 11 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Mado, mais laissez tranquilles ces pauvres colonnes... Plus sérieusement, si je prolonge votre réfléxion fort intelligente entre ces pauvres colonnes et la parfumerie, je me montrerai encore plus sévère (avec Buren, pas avec Angel). Prenons le centre Georges Pompidou. On aime ou on déteste, difficile de ne pas transiger. Je dirais pareil pour la Pyramide du Louvres (dans les deux cas personnellement j’adore). Je suis un passionné d’art contemporain, et c’est une des réflexions que je me fais souvent devant une oeuvre moderne : on aime ou on déteste. Pour les colonnes de Buren, non : elles m’indiffèrent. Je ne les trouve ni belles ni laides. Elles ne m’intéressent pas. Je ne ressens rien devant cette oeuvre. Et c’est pire. Je pense qu’Angel est en cela une réussite "contemporaine" : c’est un parfum sans compromis. On aime ou on déteste. Il laisse difficilement indifférent. N’est-ce pas cela aussi un parfum réussi ?