L’Heure Bleue
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Je me rappelle de quand j’étais adolescente, et que j’essayais d’apprécier les grands classiques, comme l’Heure Bleue qui était d’après les descriptions, un concentré gourmand et doux.
Sur mouillette, j’avais essayé l’EDP sans doute : quelle odeur forte, piquante, poussiéreuse ! Une grande déception, comme pour tous les autres...
Et puis il y a deux ans j’ai découvert par hasard l’extrait : rien à voir ! C’est une pure gourmandise, amandée et poudrée ! Comparé avec l’EDT et l’EDP, j’ai l’impression que ce ne sont pas les mêmes.
L’Heure Bleue m’a réconcilié avec les autres, N°5, Jicky... A côté de quoi j’aurais pu passer ! Malheureusement mon compagnon est incapable de différencier l’extrait des autres concentrations... Ca sent fort le savon pour lui ! Cela raréfie mes occasions de le porter ; je l’aurais volontiers choisi pour être mon unique parfum.