Kokorico, le cri de l’homme !
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À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
hier
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
il y a 1 semaine
Quelle chance ! J’ai retrouvé une ancienne vendeuse du défunt Barneys New York au corner Guerlain(…)
Nuit blanche
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bonjour,
Je suis également passé à côté du parti pris et de l’originalité de la chose. Je suis pourtant un admirateur de JPG, son univers, son style et ses parfums (surtout le décrié Fleur du Mâle, que j’adore). Face à Kokorico j’étais au départ agréablement surpris. Le packadging est vraiment réussi, cette demi-boîte de conserve rouge vif trouve sa place aux côtés de la gris métal et de la blanche. Elle est voyante et tranchante sans faire bling-bling. En revanche je n’aime pas le flacon. Il fait assez kitch, est peu ergonomique et assez bancal. Passons au jus. Contrairement à beaucoup, j’ai trouvé le premier jet plutôt réussi. Certes, c’est assez chimique, mais plutôt agréable et...original. Un joli mélange métallique, fumé et chocolaté. Le parfum évolue très vite vers la gourmandise, sans être aussi virulent que peut l’être un A men. C’est très chocolaté, légèrement fumé. Il me rappelle un peu le déo à succès (que je porte) Dark Temptation d’Axe (en plus noble, tout de même), à mis chemin entre Amor de Cacharel et A Men de Thierry Mugler. Et c’est là que le bas blesse. Certes, ce joli compromis risque de plaire à pas mal de monde, mais personnellement je préfère la douceur subtile gourmande et boisée d’Amor ou le chocolat puissant, virulent et sans compromis de Mugler. Au final, Kokorico n’est pas un mauvais parfum, il est même bien mieux réussi que nombres de créations récentes, moins concensuel, mais il n’est ni révolutionnaire, ni original, mais bel et bien là pour concurrencer A men. Est-ce suffisant de la part de celui que l’on surnomme "l’enfant terrible de la mode", qui, à l’image de son dernier défilé, semble s’être trop assagi (malgré la présence de la sublime Mylène Farmer) ?