Kokorico, le cri de l’homme !
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Le vintage est à la mode et de nombreuses maisons (plus ou moins) historiques ont relancé récemment des collections de parfums après de longues années d’absence ou de discrétion. Nous vous proposons un tour d’horizon de ces fragrances revenantes.
il y a 2 jours
J’avais senti par curiosité la version elixir de la Panthère, et lui avais trouvé quelque chose de(…)
il y a 3 jours
Selon moi, la version élixir de "La panthère" est la variation vanille et fleur de tiaré (monoï)(…)
il y a 3 jours
Dans les années 80, les parfums avaient du coffre. Ils sentaient le cuir, la mousse, l’audace.(…)
Bonbon solaire
Faits et zestes
Brut de gousse
Bonjour,
Je suis également passé à côté du parti pris et de l’originalité de la chose. Je suis pourtant un admirateur de JPG, son univers, son style et ses parfums (surtout le décrié Fleur du Mâle, que j’adore). Face à Kokorico j’étais au départ agréablement surpris. Le packadging est vraiment réussi, cette demi-boîte de conserve rouge vif trouve sa place aux côtés de la gris métal et de la blanche. Elle est voyante et tranchante sans faire bling-bling. En revanche je n’aime pas le flacon. Il fait assez kitch, est peu ergonomique et assez bancal. Passons au jus. Contrairement à beaucoup, j’ai trouvé le premier jet plutôt réussi. Certes, c’est assez chimique, mais plutôt agréable et...original. Un joli mélange métallique, fumé et chocolaté. Le parfum évolue très vite vers la gourmandise, sans être aussi virulent que peut l’être un A men. C’est très chocolaté, légèrement fumé. Il me rappelle un peu le déo à succès (que je porte) Dark Temptation d’Axe (en plus noble, tout de même), à mis chemin entre Amor de Cacharel et A Men de Thierry Mugler. Et c’est là que le bas blesse. Certes, ce joli compromis risque de plaire à pas mal de monde, mais personnellement je préfère la douceur subtile gourmande et boisée d’Amor ou le chocolat puissant, virulent et sans compromis de Mugler. Au final, Kokorico n’est pas un mauvais parfum, il est même bien mieux réussi que nombres de créations récentes, moins concensuel, mais il n’est ni révolutionnaire, ni original, mais bel et bien là pour concurrencer A men. Est-ce suffisant de la part de celui que l’on surnomme "l’enfant terrible de la mode", qui, à l’image de son dernier défilé, semble s’être trop assagi (malgré la présence de la sublime Mylène Farmer) ?