Chanel N°22
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Un iris majestueux qui se démarque par sa fraîcheur florale et printanière.
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonsoir à tous,
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Cela fait la troisième fois que je porte avec un bonheur incroyable ce N°22. (MERCI Dau !)
Je deviens une chanelophile en puissance ;-)
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Autant la belle Chanelle (N°19) est intellectuelle, d’un raffinement discret, voire austère parfois mais terriblement conquérante,...
Autant la belle Suachanelle (N°5) est mythique, toute d’aldéhydes suaves, charnelle d’une sensualité solaire et radieuse,...
Autant la belle Machanelle (N°22), je la vois comme tendrement douce et d’une sensualité charnelle maternelle, pleine d’une paix sereine.
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Les aldéhydes que j’aime tant se font tout doux, et oui, j’ai bien senti l’encens tout en délicatesse, d’une paix tranquille. Machanelle est le parfum qui m’évoque le plus la tendresse délicate et paisible d’une jeune maman.
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Machanelle me fait revivre un tellement doux moment de vie.
S’il y a un endroit où je me suis sentie sereine, en sécurité, au calme, choyée et cocoonée, c’est dans la chambre aux couleurs douces du service de maternité. Peu importe la façon dont s’est passée la naissance, peu importe la fatigue et les cernes sous les yeux, il y a un moment béni où tout est calme, silencieux, où le temps s’arrête, et où j’ai pu ressentir une douce plénitude. Cette incroyable sensation à la fois de force et de douceur.
Je me sentais apte à protéger de mes bras maternels ce petit être si dépendant, tout en me sentant capable de déplacer des montagnes.
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Il y avait ce moment-là dans la journée, entre les soins du matin et les visites de l’après-midi, où mon tout petit bébé était encore à moi, rien qu’à moi. Où je pouvais penser en le serrant dans mes bras à ce mystérieux miracle de la vie. Quoi de plus beau que de donner la vie, de mettre au monde un enfant ? C’était à cela que je songeais en m’installant assise près de la fenêtre. Je prenais mon petit chaton (les tous petits bébés miaulent parfois ^^), le déshabillais et le lovais contre la peau de ma poitrine, sa tête contre mon coeur. On faisait du peau à peau, odeur sur odeur et nos coeurs se répondaient mutuellement. Je nous enveloppais dans un châle tout doux et tout en musant une berceuse, je me balançais de gauche à droite au rythme de la chanson.
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Je portais un tout petit peu de Suachanelle (N°5) dans la nuque, à la base des cheveux. Je posais délicatement ma joue sur la fontanelle palpitante de mon petit bébé. Sa tête sentait bon un mélange de rose, de fleurs blanches et de talc. Mon coeur fondait de bonheur et mon âme aimait sereinement et de manière inconditionnelle. Un peu d’encens de Paradis. Tout ça, c’était Machanelle, la belle douce, tendre, charnelle et maternelle.
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Tout en appréciant à travers toutes les pores de ma peau cet instant charnel où le temps est suspendu, je songeais à ce que signifiait "mettre au monde" : avoir les bras bien ronds, protecteurs et rassurants mais suffisamment grands ouverts pour que mon petit chaton grandissant puisse découvrir le monde et voler de ses propres ailes, un jour. Une larme coulait sur ma joue, consciente de ce bonheur charnel éphémère, tellement doux. Les nuages dans le ciel ne bougeaient plus et prolongeaient la magie de la fusion de nos peaux, de nos coeurs battant à l’unisson, de cette sérénité paisible... Mon bébé encore à moi, rien qu’à moi... Un instant de grâce !
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Pour tout ça, Machanelle, je t’aime !
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Sentez bon avec douceur charnelle et tendresse sereine.