Jeux de Peau : un petit déjeuner avec Serge Lutens
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 3 jours
Bien joli parfum que celui-ci mais comme pour Nez inexpert qui le décrit très bien, cette(…)
il y a 4 jours
Elle n’a pas l’air d’émouvoir les foules, cette Hermessence. Trois ans après le lancement, me voici(…)
il y a 6 jours
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
En tant que critique musical, c’est la qualité de la composition et de l’interprétation qui m’importe en premier lieu. L’originalité a beaucoup d’importance, mais ne vient qu’en deuxième position pour moi. Certains artistes ont une ligne cohérente, suivent un sillon et apportent à chaque nouvelle oeuvre un éclairage nouveau sur leur univers, sans essayer de passer d’un univers à un autre. Cette démarche me paraît justifiée, même si j’aime, par ailleurs, être parfois déstabilisé. Il me semble que, dans le domaine de la composition olfactive, Jean-Claude Ellena est de ces artistes qui creusent leur sillon et approfondissent leur écriture, d’opus en opus ; Francis Kurkdjian aussi. (Pour autant, je n’aime pas le procédé du flanker, qui sent trop souvent la pure vénalité : souvent, ce n’est pas l’approfondissement ou la variation d’un thème, d’un motif de l’oeuvre précédante, mais une déclinaison sans imagination, ou un hors-sujet seulement soucieux de récupération d’un titre à succès). D’autres parfumeurs cherchent le changement permanent, et cela peut être une esthétique, mais elle n’est pas obligatoire !