Jeux de Peau : un petit déjeuner avec Serge Lutens
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Un accord vibrant de thé noir infusé d’épices, dessinant un contraste entre fraîcheur piquante et douceur enveloppante.
hier
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Amande complète
Suave qui peut
Fleur de bonne humeur
Je ne vais pas parler de ce parfum que je n’ai pas encore senti mais je vais cependant me permettre une réflexion. Il semble que plus les parfums sont complexes (et d’après ce que j’en lis ici ou là, y compris - surtout ? - venant de ceux qui ne l’aiment pas, Jeux de Peau est un parfum complexe), plus les dossiers de presse sont épais et se se sentent obligés d’ancrer l’imaginaire du client dans un univers assez bien balisé de peur qu’il y ait malentendu. Le storytelling (terme que j’exècre) joue à fond. Dans le cas du Lutens on a retrouvé le même texte copié et collé sur de nombreux blogs (pas tous). Cela part d’une bonne intention mais c’est un peu pesant. Les RP de Serge Lutens semblent exceller à cet exercice, mais pour prendre le Maître à son propre piège, le "parfum seul décide", et le parfum n’a peut-être pas envie d’être cantonné au scénario du gamin du Nord dans les années 50 qui va à la boulangerie chercher une baguette et du zan. Peut-être que Jeux de Peau, certains jours, se sent plus Marie-Antoinette ("Donnez leur donc de la brioche !") que petit Serge à la boulangerie d’Hazebrouck en 1949.
J’ai écrit ici même combien Chergui me faisait penser autant à la Normandie de Madame Bovary qu’aux chevauchées de Lawrence d’Arabie. Malheureusement, ce n’est pas l’histoire que les RP de SL avaient prévue pour moi. Je crois qu’il est temps de laisser les parfums de Lutens un peu respirer et de leur donner un peu plus d’espace dans nos imaginaires. Jeux de Peau est un beau nom, qui lui justement laisse la part au rêve, contrairement à cette histoire de point lumineux dans la froideur de la nuit du Nord qui m’évoque plus Les Misérables que Les Salons du Palais Royal.