Fille en Aiguilles
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Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
il y a 11 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
À fond la gomme
Je m’amuse en lisant vos nombreux avis qui pour une majorité, renvoient à ce parfum l’image d’un été chaud, sec, sur le sable et les aiguilles qui jonchent la pinède landaise. Une impression clairement souhaitée par Serge Lutens, avec un communiqué de presse en éloge au chant des cigales (peut-être d’avantage Méditerranéen que Landais ce pin finalement ?).
Tout au contraire ce parfum évoque pour moi le nord scandinave, le froid, la neige, les forêts Suédoises ou les fjords Norvégiens. Ce parfum, clairement masculin pour moi, est empreint d’une austérité froide et religieuse (la faute aux ambres et encens). Capiteux, charbonneux et hivernal, j’aurais beaucoup de mal à l’apprécier dans la chaleur des beaux jours.
En fait l’explication de mon impression est relativement simple : pour moi encens + pin = senteurs des églises de bois traditionnelles de Norvège. Comme quoi la figuration et la perception d’un parfum dépends totalement de notre vécu, de notre mémoire olfactive et de ses incroyables pouvoirs régressifs.
Quoi qu’il en soit, ce parfum est une merveille et j’en ai parfumé mon écharpe tout l’hiver. Avec la neige et les températures de décembre, c’était un véritable retours en Scandinavie.
J’apprécie particulièrement que, pour une fois, cette note boisée ne soit pas mise dans le fond de la composition. Le parfum évolue vraiment bien, avec cette note de pin sèche et naturelle, presque charbonneuse, qui disparait pour laisser place à la fumée de l’encens qui fond à son tours dans une base sirupeuse et caramélisée de fruits confis.
Si vous avez d’autres parfums similaires à me conseiller, qui mêlent résineux et encens, je suis preneur !
Les seuls autres parfums dans lesquels j’ai réussi à retrouver ce genre de sensations sont les deux masculins The Beat de Burberry et l’Eau Indigo de Kenzo, avec des notes de fonds qui me rappellent un peu le charbon et les bancs de bois des saunas. Mais c’est toujours uniquement de minces traces dans le fond de la composition, j’aimerais que ces résineux soient un peu plus présents.