Beauty
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 4 semaines
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
J’ai senti Beauty une seule fois, il y a quelques mois et immédialtement il a évoqué pour moi un autre parfum, plus intéressant à mon avis. Oui, je sais je vous rabats sans arrêt les oreilles (yeux) avec mon jeu des ressemblances. Voilà j’associe ce parfum à Narcotic Venus de Nasomatto (c’est un parfumeur italien fou formé en Allemagne qui vit aux Pays-Bas et qui a travaillé pour différentes marques comme Gigli, Versace, Valentino, Lang, Fendi, Diesel ; son vrai nom est : Alessandro Gualtieri). Mais si, pour moi, le lys et le jasmin de Beauty sont lisses, dosés avec modération, politiquement correctes et sans âme, les fleurs blanches de Narcotic Venus sont saturées (ce qui déplaira à certains), opulentes et complètement addictives. Narcotic Venus étant une bombe atomique aux fleurs blanches, il faut l’utiliser avec modération pour ne pas endommager ses récepteurs olfactifs. Pour revenir à Beauty, je dirais que c’est un parfum plaisant (bien plus que les Lady million, Belle d’opium... sortis ces derniers temps ) mais pas révolutionaire (il ne chamboule pas mon épithélium olfactif). Pour moi, il peut se porter par temps très froid pour faire une balade dans la neige ou alors par temps ensoleillé au printemps quand la nature sort lentement de sa torpeur et que les arbres se parent de fleurs.