Black XS
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Julien Rasquinet fait le choix d’une interprétation tellurique pour donner corps (et odeur) à un numéro riche en symboles.
il y a 2 jours
Bonjour à toutes et tous, Je craignais une reformulation, mais fort heureusement, non. Si elle(…)
il y a 1 mois
Je ne sais pas si un message sur un post aussi vieux sera lu mais il me reste toujours du jus(…)
Des airs de famille
Bain d’épices
Petitgrain devient grand
Dans un autre post, je disais que Brit for men et L’instant pour homme étaient les rares parfums masculins à avoir attiré mon attention ces dernières années. J’aurais pu ajouter Black XS, qui a été pour moi une agréable surprise, tant le nom, le flacon et la toute première impression avant de l’avoir testé sur la peau m’avaient laissé présager le pire.
C’est vrai qu’il s’agit finalement d’une sorte de remix (asez poussé, ceci dit) de Light blue, mais je dois dire que pour une composition féminine, ce dernier me paraît un peu sommaire avec sa note de citronnade qui dure, qui dure et ne laisse ainsi entrevoir qu’une composition très hespéridée, certes agréable et rafraîchissante, mais au final pas très originale.
Là où dans Black XS, cette note citronnée est traitée de façon plus intéressante, car plus incisive et introduisant joliment l’accord boisé fruité plutôt innovant (à mon sens) qui va suivre.
L’ensemble, qui oscille entre fraîcheur acide du citron presque citronnelle et rondeur des senteurs de fruits rouges et de bois, m’évoque le Soho, cette délicieuse boisson alcoolisée douce à base de liqueur de litchi. J’aime beaucoup !
Le côté gourmand me semble en tout cas bien maîtrisé, en se gardant bien de tomber dans le cacao d’Angel ou de sa déclinaison masculine et en préférant suggérer une odeur de fraise ou de framboise avec en contrepoint des notes boisées, pour que cela ne finisse pas en crumble (ou pire en désodorisant !) aux fruits rouges !
Une fois n’est pas coutume, ce flanker s’avère pour moi plus intéressant que le parfum dont il reprend le nom et le flacon.
Par contre, il faut bien reconnaître que la communication faite autour n’a rien à voir avec l’esprit originel de la marque...