Parfums disparus : flop olfactif ou flop marketing ? 3/4
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Parce qu’à l’approche de l’hiver, les sillages se font volontiers plus ambrés, plus ronds, plus chaleureux, nous vous proposons cette nouvelle revue de sorties, consacrée à une matière que l’on croyait trop rebattue pour encore surprendre.
hier
La vanille... quel pari risqué, sans compter le summum de l’originalité ! (Rires).
il y a 2 jours
Bonjour à vous, Je reviens sur cet article, 13 ans après mon message où je faisais part de ma(…)
il y a 3 jours
J’ai une place tout au chaud dans mon cœur pour Œillet Bengale. C’est le parfum qui m’a fait(…)
Brut de gousse
Sillage anthracite
Intime conviction
Exactement comme Rush for Men dont je viens de parler sur le fil consacré aux parfums des années 2000 qui ont déjà disparu, j’ai senti Coriolan au moment où Guerlain a annoncé son retrait de la gamme : quelle déception ! Je l’ai aimé immédiatement, car il m’a semblé très Guerlain par la qualité de ses ingrédients et cette apparente "facilité" qui caractérise les créations de Jean-Paul Guerlain (j’entends par facilité le fait que les notes s’enchaînent et fusionnent avec éclat et harmonie, et non pas une espèce de manque de recherche).
En revanche, je lui reprochais justement son flacon, que je trouvais très féminin pour un parfum d’homme : ces courbes, ces rondeurs me semblaient aux antipodes du programme annoncé.
Le problème fut vite réglé : il a disparu corps et biens, du moins un temps. Jean-Paul Guerlain devait en effet être avant-gardiste car on s’est rapidement aperçu que ce retrait était finalement une erreur, et la marque l’a réintroduit lors de la réouverture de la boutique des Champs-Elysées sous un nouveau nom extrêmement mièvre : L’Âme d’un héros.
Il a désormais l’honneur de faire partie de la collection "Les parisiennes" aux côtés du splendide Derby... et de partager avec lui un prix qui a triplé par rapport à sa première commercialisation ! Cela a déjà certainement été commenté ici et je ne m’étendrai donc pas plus, mais par principe je refuse de payer une exclusivité qui n’est qu’une posture et non le résultat d’une recette particulièrement coûteuse. Qu’on nous rende Coriolan sous son vrai patronyme, voire même dans son (vilain !) flacon : je doute que la stratégie choisie aujourd’hui lui fasse obtenir des chiffres de vente bien supérieurs à ce qu’ils furent lors de son lancement.