Parfums disparus : flop olfactif ou flop marketing ? 3/4
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La fondatrice de Sabé Masson et le fondateur de The Different Company reviennent sur les défis rencontrés par les maisons de parfum indépendantes.
il y a 2 heures
Oui, le site Guerlain m’a répondu la même chose. Vol de nuit n’y est plus vendu mais on peut(…)
il y a 2 jours
Bonsoir, pour ma part et pour avoir porté les deux sur de longues périodes, je ne trouve pas du(…)
il y a 1 semaine
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)
Eau écarlate
Nuit blanche
Volutes et voluptés
Exactement comme Rush for Men dont je viens de parler sur le fil consacré aux parfums des années 2000 qui ont déjà disparu, j’ai senti Coriolan au moment où Guerlain a annoncé son retrait de la gamme : quelle déception ! Je l’ai aimé immédiatement, car il m’a semblé très Guerlain par la qualité de ses ingrédients et cette apparente "facilité" qui caractérise les créations de Jean-Paul Guerlain (j’entends par facilité le fait que les notes s’enchaînent et fusionnent avec éclat et harmonie, et non pas une espèce de manque de recherche).
En revanche, je lui reprochais justement son flacon, que je trouvais très féminin pour un parfum d’homme : ces courbes, ces rondeurs me semblaient aux antipodes du programme annoncé.
Le problème fut vite réglé : il a disparu corps et biens, du moins un temps. Jean-Paul Guerlain devait en effet être avant-gardiste car on s’est rapidement aperçu que ce retrait était finalement une erreur, et la marque l’a réintroduit lors de la réouverture de la boutique des Champs-Elysées sous un nouveau nom extrêmement mièvre : L’Âme d’un héros.
Il a désormais l’honneur de faire partie de la collection "Les parisiennes" aux côtés du splendide Derby... et de partager avec lui un prix qui a triplé par rapport à sa première commercialisation ! Cela a déjà certainement été commenté ici et je ne m’étendrai donc pas plus, mais par principe je refuse de payer une exclusivité qui n’est qu’une posture et non le résultat d’une recette particulièrement coûteuse. Qu’on nous rende Coriolan sous son vrai patronyme, voire même dans son (vilain !) flacon : je doute que la stratégie choisie aujourd’hui lui fasse obtenir des chiffres de vente bien supérieurs à ce qu’ils furent lors de son lancement.