Auparfum

Serge Lutens "Le parfum, seul décide"

28 novembre 2010, 22:53, par Jicky

Belle interview Jeanne (quel privilège ! Ses interventions se font au compte goutte il me semble !).

Je vais pas vraiment m’étendre ce soir, je pense que je vais reposter plus tard dans la semaine, mais là j’ai de moins en moins le temps de flaner sur auparfum (j’imagine que vous aviez remarqué ^^)

 

Je respecte les créations de M. Lutens, toutes aussi interessantes les unes que les autres (bon, sauf peut être pour L’Eau, même avec tout le baratin derrière, j’ai du mal à adhérer).

Mais là, je sais pas, il devait porter Iris Silver Mist, car je le trouve un peu... un peu froid (je vois déjà Uella me foncer dessus à train de m’égorger à coup de noeud d’acier tranchant de Miss Dior Chérie :p).

 

Je sais pas si vous remarquez, mais aucun autre nom de parfum, de marque n’est cité. Même dans ses autres interviews. Alors, oui, Serge Lutens est un homme du milieu quand même à part, mais ça m’étonnerait qu’il ne soit jamais tombé sur un flacon du n°19 ! Ni même qu’il n’ait jamais sniffer en douce quelques effluves de Shalimar. Et là, je trouve que c’est pas cohérent son discours.

Finalement, je préfère quand il parle de sujet sur la parfumerie, que sur ses parfums même. Parce que le coup de la belle métaphore filée de 30 champs lexicaux tous unis pour parler d’un de ses parfums ça fait bizarre.

 

Bon après, je sais que bizarrement, c’est totalement pour ça qu’on l’aime notre mister Lutens : il fait pas les choses à moitié. Mais bon, je préfère son intervention sur les pirates de l’IFRA ! Ca c’est une idée géniale ! Enfin, je veux dire la reflexion qui va derrière (je dis ça parce que sinon, je vais me faire kidnapper par des espions biélorusses de l’IFRA :p - et je n’ai rien contre les biélorusses !)

 

J’aime bien par contre sa phrase "le parfum n’est pas un citron pressé". C’est tellement ça ! Des fois y’a des gens de mon lycée qui se sentent obligés de me dire "ah la dedans y’a de la vanille, du jasmin ou je ne sais quoi". J’ai envie de leur dire : "Mais ! Oh ! Par l’orgue à parfum de Jacques Guerlain ! Ton nez il est "pure", tu sens le tout, tu décomposes pas ! C’est ta qualité ! C’est avec ça qu’on peut raisonner parfum" ! Puis après, il y a tout l’art du parfum : ce n’est pas un citron pressé, mais plutôt une ribambelle de zestes de citron que l’on assemble côte à côte et que l’on teint de manière harmonieuse, ou non, pour faire naitre un nouvel agrume !

 

Vive l’odorat !

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