Iris Ukiyoe
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Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
il y a 5 heures
Bonjour Adina78, Je ne comprends pas, je ne recense quant à moi que 7 parfums en vente sur les(…)
il y a 8 heures
Je lis ce commentaire seulement maintenant. + 1000 ! C’est encore plus vrai aujourd’hui. Il(…)
il y a 17 heures
C’est un véritable voyage sensoriel que vous nous offrez avec cette description ! En tant que(…)
Nombre d’or de l’iris
Songe d’une nuit des thés
Désert brûlant
Je la remets ici :
Un monde flottant dessiné à l’aquarelle.
Une fleur d’iris épurée dans un violet dilué, une beauté gracile et fragile. Elle se reflète dans l’eau ondoyante d’un lac au cœur d’un jardin japonais.
Un haiku dit par une geisha.
La geisha en question à la peau couleur de neige, aux lèvres rouges et regard mystérieux est revêtue d’un kimono de soie aux motifs aquatiques, de magnifiques nénuphars à peine éclos sur lesquels des perles de rosée brillent au premier rayon du soleil. Des petits poissons nages tranquillement dans ce décor aquatique. La geisha est debout face au lac au milieu de ce jardin aux formes épurées, elle nous tourne le dos puis dans un mouvement lent tourne la tête et nous regarde, dans ses yeux se reflète toute la grâce et la beauté de ce monde entre ciel et terre qui l’entoure. Elle tient dans la main une fleur d’iris mauve qu’elle porte à son nez. Une brise se lève, agitant les iris au bord du lac dans un léger bruissement. Le parfum subtil et évanescent se mêle à l’odeur de l’eau. La geisha ferme les yeux, le temps s’arrête. Lentement elle s’allonge sur la pierre noire au bord du lac et laisse glisser sa main dans l’eau fraîche. Un rayon de soleil apparait, le parfum se réchauffe lentement, s’évapore. Les couleurs se floues se mélange dans une aquarelle de bleu et de violet qui s’estompe pour finir par disparaitre.
Un sentiment de légèreté, de zen, d’harmonie. Un léger sourire aux lèvres. Ce conte éphémère, d’une grande poésie, est pour ma mon hermessence préféré. Un air d’innocence et de douceur, rassurant.
Un conte à aimer, un conte à partager.
L’art de Jean-Claude Ellena, de faire naitre de la simplicité et de l’épure, une complexité étonnante. L’art de nous mener par le bout du nez.