Auparfum

Choisir son parfum...

Opium

par Opium, le 5 mai 2011

Petit labo de chimie et de tests cutanés
Bonsoir à toutes et à tous,

 

Voici un petit message tardif de l’insomniaque narcotique qui délaisse ses recherches d’un jasmin qui lui ferait apprécier le jasmin (merci pour vos conseils, j’y reviendrais dés qu’il y aura plus de matériau)...
Nous débutons la grande période des anniveraires avec le printemps et les premiers rayons de soleil. Les vacances de nos parents leur ont donné de bonnes idées puisque nous sommes ici présents : ah, tou(te)s ces petit(e)s Taureaux et Gémeaux ! ! Avril et mai sont des mois meurtriers pour le porte-monnaie, mais qu’il est bon d’avoir l’occasion de fêter tout cela (ou pas...) ! !

 

J’ai débuté les festivités de mon anniversaire avec "un peu d’avance" (quelques semaines) en me faisant quelques cadeaux. Un copain qui travaille chez Séphora m’a fourni "quelques" effluves à tester. Je suis d’humeur taquine ce soir, avec une grosse envie de jouer à l’apprenti sorcier ! J’ai eu envie de chaos et d’un peu de démence sur mes bras, de magie, de sorcellerie et de folie.
Mes bras sont donc couverts de ce que mon copain a pu me ramener.
S’agissant de "Nociphorarionnaud", je préfère vous prévenir qu’il y a de tout, sans cohérence, et du pire et du meilleur : Dune, Midnight Poison, John Galliano (je vous avais prévenu(e)s), Armani Mania, So Lovely (1ère "création" de Sarah Jessica Parker, qui a renouvelé pas mal de fois cet acte répréhensible), Elle, Parisienne (re "vous z’avais prévenu(e)s, waouh"), Gucci by Gucci, Balenciaga Paris, Aromatics Elixir et Bang ! !

 

Alors, résultats : C’est un peu le chaos olfactif... John Galliano ne sent plus trop, il y a comme un reste de poussière après une heure, plutôt un fantôme poussiéreux. Dune rappelle des souvenirs des années 80 et 90. Midnight Poison a posé une jolie rose sur mon bras, de même que la violette de Balenciaga Paris est très douce, un peu verte, légère bien qu’existant toujours sans problèmes. Elle a eu un beau démarrage floral boisé, mais il n’en reste déjà plus grand chose. Aromatics Elixir est un régal qui s’impose avec pas mal de vigueur, mais la palme de l’esprit "je suis bien là, tu peux pas me rater", c’est Bang ! ! Comme si les facettes les plus doucereuses, les plus lactées de Dzongkha avaient été effacées. En fait, Bang me fait penser à deux facettes de Dzongkha, le poivre et l’encens : il est moins surprenant, plus linéaire.

 

Disparus précocement (et ce n’est peut-être pas plus mal) : John Galliano , Armani Mania, So Lovely (démarrage bizarre, flacon horrible, très cheap, type "’on va faire un flacon à la Arpège mais budget limité à 0,02 centimes le flacon avec bouchon en plastoc" (pas du plastique, ce serait bien, non, pire, du plastoc, et jus rose bien entendu), Gucci by Gucci (corbeille de fruits au pshittage, puis, le temps de passer à table, plus rien, il est passé où le parfum, elle est partie sur qui l’odeur ?).
Vaguement présents : Elle (un peu dommage car pas si mal que cela lorsqu’il était dans les starting blocks) et Parisienne (assez monotone, mais moins d’effet très rouge-rose-violacé, donc, tant mieux)
Présents de manière subtile, délicate mais sensible, sans esbrouffe : Dune, Midnight Poison, Balenciaga Paris.
Bien vivants et n’ont pas l’intention de quitter le devant de la scène (je crois que je vais dormir avec eux) : Aromatics Elixir, Bang.

 

Petits éléments, je crois, intéressants : la violette dans Balenciaga Paris est vraiment douce mais présente, un peu verte au début, en ce moment un peu terreuse, et plus jolie que celle de Parisienne (bon, beaucoup d’entre-vous s’en seraient probablement douté). Avoir deux mêmes types de matières sur le bras m’a permis la comparaison : étonnant comme Balenciaga tranquillement tire son épingle du jeu (sûrement les matières...).
And the winners are : Balenciaga Paris, Dune pour son côté rétro et délicat, Bang malgré tout (au moins pour l’effet de surprise qui se maintient pour le moment même si un peu plat après avoir été explosif, comme s’il lâchait tout lors de la déflagration du départ et qu’il lui restait moins de souffle, bah, il doit s’étouffer tout seul en fait), Aromatics Elixir pour son originalité, sa tenue, son caractère bien trempé et Balenciaga Paris pour sa beauté toute en simplicté rayonnante.

 

C’est un peu étrange de faire ces tests en nombre si importants et de manière si chaotique (pas vraiment que des fragrances réussies), mais cela donne une bonne vision d’ensemble de ce qui réagit, de ce qui s’éteint, ce qui vibre ou se tait.
Belle nuit à toutes et à tous compagnons perfumistologues (et bon réveil aux non-insomniaques) ! ;-)

 

PS : Ces parfums n’ont pas été achetés, je vous rassure. Ce sont les cadeaux qui ont été faits à un copain durant des années. Il ne faudrait pas que je gonfle les chiffres de ventes de flankers ou fragstars !

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