Arpège

par Absinthe, le 9 mars 2019
Somptueux, je crois que c’est le qualificatif qui lui convient le mieux.
Je l’avais senti il y a très longtemps, via un échantillon qui devait être périmé, et n’y étais pas retournée depuis. Mais en parcourant le site, en cherchant au hasard des grands classiques quel parfum pourrait remplacer mon fidèle Poison (que j’aime toujours mais qui m’incommode, trop de souvenirs plus ou moins bons liés à cette fragrance), je suis tombée sur Arpège et en vous lisant, je me suis dit "là, c’est lui, ne cherche pas plus loin."
Je l’ai donc commandé à l’aveugle - 100 ml, folle que je suis - toute fébrile en attendant le facteur, ravie qu’il arrive pile le jour de mon anniversaire, et après avoir religieusement débarrassé la boite noir et or de son cellophane crissant, sorti ce magnifique flacon, ôté le luxueux bouchon doré, je m’en suis timidement vaporisé la nuque et le cou. Et là... ah mon dieu. Somptueux, c’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit. Riche, opulent, d’une élégance, d’une beauté presque douloureuse. Quand et comment porter un tel parfum ? Non, je ne suis pas digne. Et puis au fil des heures, il évolue vers des notes plus intimistes, crémeuses et sensuelles, d’une incroyable féminité, qui finissent par le rendre un peu plus accessible, un peu moins altier.
Arpège m’a bouleversée comme l’avait fait le N°5 quand je l’ai senti pour la première fois, à l’âge de 16 ans. Je me souviens avoir pensé "mais comment est-il possible de créer de telles merveilles ??", moi qui ne connaissait que l’eau de cologne et les Eaux Jeunes. Je ressens la même chose avec Arpège : il est presque trop beau pour être vrai, d’ailleurs je n’ose même pas imaginer ce qu’était la version non retouchée ; je crois que je n’oserais jamais le porter.
Donc un grand merci à AuParfum et aux perfumistas, grâce à vous je viens de trouver mon nouveau Graal.
Et comme dirait Jicky : "vive l’odorat !"
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