Auparfum

Oud, ami ou ennemi ?

Farnesiano

par Farnesiano, le 20 janvier 2014

Merci, cher AdRem, tes conseils me semblent toujours avisés quoique diablement passionnés. Les plus grands passionnés sont capables des meilleures nuances, n’est-ce pas ? C’est donc grâce à ceux-ci que j’ai fait vendredi dernier mes deux plus grandes découvertes récentes. Je les revis intensément ce soir en les réévoquant ici : Standard et l’Oud de Mona di Orio.
- J’ai senti le premier au flacon puis sur peau. Et là, en un instant, j’ai été violemment projeté dans un univers d’une modernité et d’une sauvagerie incroyables ! La gifle forrestière, à la fois brûlante et glaciale, avec au bout de l’horizon, ce lac immense, originel, où j’aurais volontiers plongé. Vraiment dingue, cette sensation de téléportation instantannée... Je n’ai pas vraiment analysé le parfum ni son évolution, j’étais sous le choc de ce truc complètement inédit, hérissé de mille piques odorantes en folie. Eclatant de modernité et étrangement ancestral, joli paradoxe pour un parfum.
- L’Oud de Mona... Je l’avais senti furtivement il y a un an, mais déjà lassé à l’idée de sentir un oud de plus (je ne suis guère fan des Montale, j’aime M7 et l’Accord Oud de Byredo mais la plupart des ouds, qu’ils soient fleuris ou mélangés à de bons parfums de départ, Habit rouge par exemple, m’exaspèrent). J’ai vaporisé le dos et le poignet de ma main gauche et j’ai laissé agir le parfum à son aise, le respirant régulièrment au fil de l’après-midi et jusqu’au soir où je me suis rendu compte que je portais un parfum d’une incroyable richesse, à la fois très présent et très subtil, rare parce que précieux (belles matières dans ce jus) et commun, parce que proche, terriblement intime et personnel, animal diront certains. Moi je le trouve profondément humain. Rien à voir avec dans Tes Bras au niveau de la senteur, mais je me le suis approprié de la même façon, tactile, caressante, sensuelle, intime oui, c’est le mot. Et les notes de fond se développent, s’épanouissent d’heure en heure avec une confondante humilité. Humilité n’est pas le mot idéal, avec une simplicité, un naturel inouïs. Cet oud, je l’achèterai sans doute un jour. En attendant, 48 heures plus tard, j’en respirais encore toute la volupté sur la manchette du pull et de la chemise. Un bonheur venant rarement seul, je découvre le week-end qu’AP y consacre deux articles ! J’étais comblé ! Merci, Jeanne et Jicky, et merci, Adrem. PS : je devrais imprimer tous tes avis pour me constituer un guide pour mes promenades-parfums...Bonne semaine à tous. Farnesiano

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