Ambre Sultan

par Opium, le 17 octobre 2014
Bonjour AlexxTora.
Vous vous interrogez sur l’odeur qui serait "moins forte et sent(irait) plus la vanille" dans les flacons rectangulaires des Exports que dans les flacons cloches vendus aux Salons du Palais Royal si j’ai bien compris.
Vous abordez les trois hypothèses suivantes : "Manière de diffuser le parfum sur la peau... une oxydation à l’air en l’absence de vaporisateur, ou tout simplement (due) à une formulation différente du parfum".
La formulation différente est un serpent de mer qui remonte régulièrement, à propos des échantillons notamment, qui seraient différents. Une marque, qui vise à réduire ses coûts de fabrication n’augmentera pas sa complexité industrielle sans en tirer avantage en en faisant la promotion. S’il y avait deux concentrés, il y aurait la promotion pour deux versions différentes. Pourquoi faire deux concentrés différents sans préciser la teneur des différences puisque la seule chose obtenue dans ce cas serait d’obtenir une insatisfaction puisque ce qui est vendu ici n’est pas comme ce qui est vendu là et que les gens, à l’image de votre maman, ne pourraient que se plaindre de ne pas savoir ce qu’ils achètent ?
Cela me paraît assez peu probable.
L’oxydation, sur un délai aussi court que quelques mois ou semaines ne peut être retenue probablement non plus. Il faudrait davantage de temps pour des variations aussi notables liées aux macérations différentes selon l’exposition à l’air en fonction des différentes formes de flacons.
Il est probable que ce qui joue est bien juste la manière d’appliquer le produit. En revanche, j’aurais fait la supposition exactement inverse : la vaporisation devrait faire s’envoler les notes aromatiques alors que l’application au goulot les assourdirait pour ne laisser dominer que les notes les plus lourdes, un peu comme les concrètes de cire peuvent le faire.
Si l’on ajoute à cela des phénomènes proprement perceptifs, voilà un début d’explication. Testez sur un bout de bras un parfum alors que vous en portez un autre : étonnant, par saturation cognitive du parfum porté, vous le sentez moins que la petite touche appliquée sur le bras qui, en quantité moindre et plus éloignée, existe mieux pour le logiciel d’analyse cérébral qui classe cette odeur dans les "atypiques" et "potentiellement dangereuses", donc à traiter prioritairement car pouvant signaler une alerte. Le plus "petit" se "voit"/sent mieux que le plus "grand". Dingue ! Ah, la magie, les paradoxes et les surprises du cerveau ! :-)
Bonne fin de journée.
Opium
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