Auparfum

Odeurs freaks

Opium

par Opium, le 3 janvier 2013

Bonsoir à toutes et à tous.

 

Tout d’abord, je souhaite, à chacun(e), une très belle année 2013. Qu’elle soit parfumée, douce ou forte, intense ou calme, mais, belle quoi qu’il en soit.
Merci à tou(te)s pour vos commentaires, vos messages, etc, durant cette année.
Jeanne viendra, certainement, vous souhaiter ses meilleurs vœux dès qu’elle en aura l’occasion.

 

Je suis ravi de déposer mon premier avis de cette année dans cette discussion à propos de ces odeurs de l’étrange, fascinantes, que l’on apprécie alors qu’on se croit le(s) seul(s) à le faire... ;)

 

Il y a, d’abord, des odeurs appréciées dans la ville :
- La première bouffée de "rue", quand béton, pierre, poussière, déjections, essence, se mélangent au sortir de chez soi, de son immeuble, après l’enfermement, quand on se trouve à "bouffer de la ville".
- Le sillage de bouffée de fumée de cigarette lointaine, quand elle n’est pas de la cendre froide, mais, presque chaleureuse dans ses volutes.
- Une odeur que j’adore vraiment, c’est le moment où on coule du bitume brûlant dans la rue lors de la réfection des trottoirs et de la voirie. Probablement toxique, mais, addictif. Entre goudron, cuir et réglisse. Bulgari Black hors d’un flacon !
- Les odeurs de boulangerie, quand le pain est chaud, mais pas les fausses odeurs, grasses, de revendeurs de croissants diffusant à 25 mètres ; sympa quand a faim, à vomir si tel n’est pas le cas. Alors que le pain chaud, lui, donne toujours envie.
- Les odeurs de cuisine dans les immeubles, surtout, les odeurs d’oignons frits et de cuisine à l’huile d’olive et à la tomate, ou celle des viandes grillées quand les voisins se préparent à manger. Comme si on capturait un peu de l’intimité d’autrui.
- Dans la même catégorie, il y a, également, les odeurs de barbecue, de grillades, sur les chantiers quand il fait assez chaud, qui diffusent dans la rue.
- "Odeurs de l’automne" : feuilles humides, putréfaction lointaine, terre, humus, dans les parcs ou voies arborées (vers le cimetière du Père Lachaise, en remontant près de Gambetta).
- "Bouffée d’été" : Sortir après des heures d’un espace climatisé, entre 16 et 20 heures, par temps caniculaire. Quand tout est sec dans l’air, comme "aplati", "écrasé" par la chaleur. Proche de L’Air du Désert Marocain. On suffoque, pourtant, j’aime beaucoup.
- L’odeur "d’après l’ondée" sur la pierre calcaire et le bitume, quand la ville semble ranimée.

 

Entre attraction et répulsion, certaines odeurs, parfois plaisent, parfois pas...
- Odeurs de friperie sale et suffocante. Cela réchauffe, mais, me dégoûte aussi.
- Odeurs de magasins au rayon chaussures quand l’espace est surchauffé. La sensation est la même que dans les friperies.
- L’habitacle non-climatisé d’une voiture. Quand essence, résidus d’autres odeurs, se mêlent aux odeurs de plastique et de tissus des matériaux de réalisation des autos : Entre adoration de la protection de la "carapace cocon" qu’est la voiture, et nausées liées à l’enfermement, la conduite, les odeurs d’essence. Le cauchemar, c’était de se trouver "bloqué" dans les bouchons du retour de week-end dans le Périphérique.

 

Odeurs corporelles qui fascinent, attirent, révulsent :
- Certaines sont agréables dans certaines circonstances. Une sueur "fraîche" par exemple. Certaines parties intimes, mais, pas toutes...
- D’autres, beaucoup moins. Les odeurs de sébum (contour des oreilles, golfes, cheveux sales et gras) me révulsent. Certain(e)s les aiment. Je les hais. J’aime le costus, l’Animalis. En flacon, OK, en live, No Way !
- Et puis d’autres odeurs plaisent ou pas, mais, ici n’est pas le lieu pour discuter de cela... ^^

 

Bonne année 2013 encore, pleine d’échanges, de discussions, de partages...
A bientôt.
Opium

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