Scenario catastrophe : la suite

Eh bien à mon tour ! Après avoir réclamé cet exercice, il faut bien quand même que je m’y plie, même si cela risque d’être fort dur !
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Bon, pour le premier, pas d’angoisse ni de sueur, encore que je laisse du coup dans cette marque certains bien-aimés sur la touche (on sort les mouchoirs s’il vous plaît)
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1- Sans aucune hésitation, " Sables" de Goutal, mon préféré toutes marques confondues, pour sa puissance évocatrice et son caractère finalement pas si dur que cela à porter tout en restant très distinctif, original, jamais écoeurant. Evidemment, cela implique de laisser "Heure exquise" "Vétiver" et j’en passe de côté, mais "Sables" garde de toutes les façons ma préférence
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2- "Cuir de Russie" de Chanel exclusif. Je ne l’ai pas acheté (j’attends les flacons plus petits ou un décantage), mais je l’aime bien, et au niveau symbole ça me plaît de sauver celui-ci de la fin des temps. Eu égard à son âge et à son thème mono-cuir, il convient de le garder selon moi.
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3- Chez Lutens, "Fleurs d’oranger" dans son joli flacon cloche, et en laissant de côté l’exquis "Un lys" et le troublant "Mkk", mais Fd’O garde mon attention car c’est un Lutens facile à porter, et que finalement ça demeure parfois un avantage, et que j’aime démesurément la fleur d’oranger, donc..
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4- Chez Diptyque je serai dans la douleur, j’ai énormément envie de garder Do Son, la magnifique tubéreuse pas comme les autres, et très qualitative à mes yeux, je regrette déjà aussi de laisser de côté l’ombre dans l’eau très poétique, mais il n’en reste pas moins que c’est finalement l’"eau Lente" que je vais garder.
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5- "Amaranthine" chez Pehaligon’s, pas pour moi, mais j’espère emmener quelqu’un à qui ce parfum va délicieusement avec moi dans la fin des temps. J’aime le respirer.
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6- Chez Nicolaï j’avais dans un premier temps pensé à emmener le joli "Patchouli Homme", mais finalement il faut un poudré-doudou, donc c’est "Kiss me tender", que j’apprécie finalement de plus en plus, que j’emmène.
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7- Chez Frederic Malle c’est un peur dur de choisir également, je prends toutefois "Musc ravageur" en laissant de côté, à regrets, "en passant", "noir épices" et "dans tes bras" qui auraient bien fait partie du voyage si ça avait été possible (et aussi avec un budget méga-extensiible, mais j’imagine, jEanne, que nous pouvons nous permettre de partir en courant en ce jour de fin du monde ?)
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8- "Patchouli" de Réminiscence (st-ce vraiment une niche ? j’avoue que cela est discutable, mais je crois qu’il conserve néanmoins cette étiquette). Puet-être pas le plus raffiné-subtil de tous les temps mais ô combien sensuel, de bonne tenue, et il faut du patchouli, donc c’est lui que je garde.
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9- Chez l’Artisan, je me dois de conserver quelque chose. J’avoue que l’exercice est ici assez difficile, car il y en a finalement beaucoup que j’aime dans cette marque, tout en ayant jamais passé le cap de l’achat pour aucun d’eux. Beaucoup de références plaisantes, comme "Ambre extrême" peut-être mon préféré mais j’ai déjà de l’ambre, Dzonghka mais j’ai déjà du cuir et assez d’oriental, "Al oud" aurait été bien car j’aime vraiment l’oud mais comme je l’ai déjà dit, assez d’oriental, donc j’opte cette fois pour la singuarité et une dimension pas trop sucrée mais doudou quand même que j’affectionne : c’est donc "Bois farine" que j’emmène, pour beaucoup de plaisir à mon avis !
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Enfin le dernier :
10- A défaut d’avoir gardé un vrai vert il me faut une frâicheur, et comme il me faut aussi une rose, et que je n’ai pas de chypre (bref, c’est l’angoisse total arrivé au dernier, j’ai l’impression d’avoir laissé tant de choses importantes sur mon passage, brrr), alors je me tourne vers "Rose d’homme" des parfums de Rosine, qui remplit admirablement ces critères, et qui vient endosser le rôle du parfum élégant, distingué.
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Voilààà, ma mission est accomplie, c’est affreux ce que je laisse de côté, mais en même temps avec ce que j’ai pris il y a moyen de s’amuser un peu !!