Parfums à voir & à lire
par Aristide, le 7 octobre 2019
"Doukipudonktan, se demanda Gabriel excédé. Pas possible, ils se nettoient jamais. (...) (Il) extirpa de sa manche une pochette de soie couleur mauve et s’en tamponna le tarin. -Qu’est-ce qui pue comme ça ? dit une bonne femme à haute voix.
Elle pensait pas à elle en disant ça, elle était pas égoïste, elle voulait parler du parfum qui émanait de ce meussieu.-Ça, ptite mère, répondit Gabriel qui avait de la vitesse dans la répartie, c’est Barbouze, un parfum de chez Fior.-Ça devrait pas être permis d’empester le monde comme ça, continua la rombière, sûre de son bon droit. -Si je comprends bien, ptite mère, tu crois que ton parfum naturel fait la pige à celui des rosiers. Eh bien, tu te trompes, ptite mère, tu te trompes."
Raymond Queneau, Zazie dans le métro.
Un roman publié en 1959, auquel je pense souvent dans les transports en commun ;)
Votre réponse
à la une
L’Eau pâle - Courrèges
Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
en ce moment
Dernières critiques
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
Berbara - Nissaba
À fond la gomme
il y a 11 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)