Chez Guerlain, de l’orange, du patchouli et un nouveau Shalimar
par Defender Shotgun , le 11 juin 2020
Annick Goutal ça c’était un phénomène purement parisien. Personne en province ne connaissait les Goutal dans les années 90 alors que ça marchait bien à Paris et même aux États-Unis où à Bloomingdale’s c’était la meilleure vente "niche" de l’époque.
Guerlain ça toujours été une marque que l’on trouvait partout dans n’importe quel patelin de France et de Navarre où il y avait une parfumerie. De toutes façons, Paris c’est le centre mondial de la mode et de la parfumerie.
Guerlain est mort au même titre que Dior est mort. Tout ce que touche LVMH se transforme en rose bonbon ou l’idéal féminin défendu par ce groupe de luxe. Dior ou Guerlain, ça n’existe plus, les deux marques sont pratiquement interchangeables aujourd’hui. Comme avait dit il y a déjà quelques années Serge Lutens, à l’époque où il travaillait chez Dior, Dior c’était "Christian Dior", aujourd’hui Dior c’est NIKE !
La femme Guerlain c’était une bourgeoise aussi bien grande bourgeoise parisienne que petite bourge de province, qu’elle porte Mitsouko ou Shalimar.
L’idéal rétrograde et sexiste féminin de LVMH c’est une femme, jeune et jolie, romantique, qui s’épanouit dans le rose bonbon. Autant dire tout de suite qu’elle a pas fait Harvard. La femme LVMH c’est pas non plus la femme Tubéreuse Criminelle qui pour accompagner son parfum porte Éloge Funèbre, le dernier fard-à-lèvres violet électrique de Serge Lutens ! HIHI
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