Le sexe des parfums

Vivi Snow, Jean-David, Miroulette, Absinthe, Amalia, Jicky, je suis content que mon post à froid résumant la chaleur de jeudi dernier ait été utile, et je vous remercie pour tous vos compliment qui me touchent ! !
Je rebondis à partir de ton post Vivi Snow car tu réclames à ton tour certains commentaires... Cela va se résumer en : SUPERBE ! Tu as, à ton tour, très bien fait remonter les idées que j’avais écrites, de manière plus "sensuelle" et moins "froide" que je ne l’avais fais, mais avec autant de justesse, en y ajoutant les éléments écrits par la suite par nos posteurs cités juste auparavant !
Je suis aussi surpris que toi que ce genre de site nous amène à débattre aussi ardemment et de manière si construite ! Tant mieux !
Vivi, tu as fait un excellent résumé des digressions thématiques suite à l’emballement en réponse aux propos du "Baron..." : Si bon résumé que je n’ai rien à ajouter sur cette partie (et me faire taire n’est pas une mince affaire) ! Good job !
Tu me demandes à un moment "combien de craquages ont eu lieu à cause/grâce de/à auparfum. D’après mes "talents de statisticien", je comptabilise à "vue de pif", des dizaines de milliards ! ! ! Non, en fait, bien entendu, je ne sais pas non plus, mais je dirais, bien trop de craquages pour notre porte-monnaie (et nos banquiers), mais toujours pas assez à notre goût (j’en suis un très bel exemple, compulsant pas mal mes achats depuis quelques semaines, programmant mes achats futurs car toujours de nouvelles merveilles à découvrir / acquérir). L’impact de ce site est important, il doit limiter un peu certains achats, mais augmenter et aider la survie de quelques fragrances bien méritantes ! !
Les 3 questions essentielles que tu poses et permettent d’établir 3 comportements au choix et à l’achat sont supers (le psy que je suis encore au moins par ma formation est content de voir des comportements se distinguer) :
 ceux qui achètent "égoïstement", pour eux seuls (je fais beaucoup partie de ceux-là), comme Jean-David et Absinthe pour qui la séduction n’est pas l’élément majeur (les ajouts d’éléments à la séduction sont très bien décrits), ou Miroulette qui peut s’apserger de M/Mink dans un bus bondé (j’adore l’idée : et, une place assise qui se libère, une ! Bon, c’est pas Sécrétions Magnifiques mais quand même, ça doit faire de la place dans un bus (et un incident voyageur, un ! ;-) )).
 ceux qui achètent pour séduire comme le "Baron...", mais quels sont les critères dans ce cas (phéromones, senteurs du passé, remémorations (inconscientes) d’autres histoires, alchimie parfum + peau, pré-déterminismes, ou vécus acquis ? Vous avez superbement bien dit cela... Comme l’a écrit Jeanne, mieux comprendre, mais ne pas tout savoir de ce qui fait l’alchimie, doit participer aussi du rêve et est agréable au final ; une certaine "ignorance bien-heureuse de la magie qui opère" (ou pas...) fait planer le doute, le mystère et donc, le désir...
 enfin, ceux qui naviguent entre ces deux comportements comme Amalia, qui choisit d’abord son parfum pour elle, mais aime aussi faire plaisir à son cher et tendre et, dans ce cas, cherche un compromis, agréable pour elle et désirable pour lui... En fait, je me dis que souvent, on doit être un peu dans ce dernier cas quand même lors de certains évènements ou moments... ;-)
Superbe sujet...
PS : Vivi Snow : Ne t’en fais pas, je suis un peu insomniaque, pas trop, mais un peu quand même, cela est assez fréquent...
NB : L’article de Dau est très bien écrit... Le rapport du parfum au sexe, et donc, à la séduction, pile poil notre "pilier central", notre "pivot" autour duquel la discussion de jeudi tournait)... Je n’aime pas prêcher pour une seule chapelle, et papy Freud a dit quelques erreurs (voire beaucoup), mais sa pensée a permis l’évolution de la pensée. Et, je dirais que, comme il le soutenait à l’époque : souvent, tout n’a à voir qu’avec ça, le sexe, même là où ne l’imagine pas... Bon, là c’est de la provoc’, mais malgré tout, c’est bien un élément essentiel de la vie, du pouvoir, de l’image de soi... Et, imaginer un esthète comme Dau déclarer que dans certains moments intimes, il préfère le moins que le plus de fragrances ("less is more" valable aussi en matière de parfum et pas qu’en archi donc), est assez jubilatoire ! (Opium-Tom en mode "taquin") ;-p