Gabrielle, le Chanel universel
par Diamantine, le 25 octobre 2017
A mon avis, Chance, N°5 L’eau et Gabrielle ne sont pas que des parfums de filles de bonne famille bien élevées. Ce qui se dégage d’un parfum, c’est son jus, son sillage... bien évidemment, mais marqués par l’énergie de la personne qui le porte.
Les parfums que vous qualifiez de"sages" permettent alors toutes les fantaisies, comme un pull en cachemire gris, ils permettent une attitude frivole, folle voire dévergondée, il devient diablement sexy, se métamorphose au gré de la personne, sans jamais trahir ses intentions les plus folles.
De ce fait ils nous permettent d’être vraiment nous même et de pouvoir s’affranchir d’une odeur tout en la possédant pleinement. Ce sont des parfums à mettre sur les points chauds pour qu’ils s’expriment pleinement. L’art du parfumage est aussi important que le parfum lui même (perso j’en vaporise sur ma poitrine, sous mes bras, dans la nuque, sur les poignets, parfois derrière les genoux et dans le creux du dos).
C’est le charme que je trouve aux parfums "flankés", ils sont sans surprise (pour les autres) et ce que nous voulons dégager reste secret. Les parfums de niche nous font aussi conserver ce mystère, mais d’une façon différente, dans tous les cas, le parfum est histoire d’appropriation et de rayonnement.
j’aime m’affirmer à travers Baiser volé de Cartier, Chloé, LVB (haha), oui ils me permettent de m’imposer sans avoir à montrer mes cartes.
Je suis également sûre de moi lorsque je porte un Daim blond de Lutens, Un matin d’orage de Goutal mais pour d’autres raisons.
Lorsque je porte Shalimar, parfois je me sens impuissante, comme si il faisait le sale boulot qui me revenait (transpirer, odeur de mon cuir, de ma clope, de l’encens de mon salon) et aussi je considère que c’est un parfum pour jeune fille propre et rangée qui voudrait faire croire que, et qui ont la décence de ne que le suggérer, sans le faire du coup.
Votre réponse
à la une
Mandi Rhubi - Isabelle Larignon
À travers cette quatrième création, Isabelle Larignon imagine un personnage en quête de liberté, cherchant l’exode à la faveur d’une longue soirée d’été.
en ce moment
il y a 6 jours
Quelle chance ! J’ai retrouvé une ancienne vendeuse du défunt Barneys New York au corner Guerlain(…)
il y a 6 jours
Dans les années 60, Câline de Jean Patou fût le premier parfum réservé aux jeunes filles. En avance(…)
Dernières critiques
Sonic Flower - Room 1015
Nuit blanche
Après l’amour - Infiniment Coty Paris
Volutes et voluptés
Cèdre Figalia - Atelier Materi
On dirait le Sud
il y a 3 jours
Comme vous l’avez admirablement décrit ! Il a été depuis supprimé du catalogue. J’ai trouvé un(…)