Mitsouko

Bonsoir Vol de nuit, bonsoir à tous
Suite et presque fin de la saga Mitsouko 2013. Je suis passé ce soir à ma parfumerie espagnole de la frontière pour m’ acheter l’Eau du soir de Sisley ( prix 83 euros les 50 ml, 57 euros les 30 ml, Dieu que c’est un peu cher...). Je trouvais que les Guerlain étaient bien propres et bien rangés sur leur rayonnage, poussière en moins. Une vendeuse m’explique qu’ils ont été ravitaillés en came la semaine dernière. Les codes sous les emballages (3S01 pour Mitsouko et 3P01 pour l’Heure bleue) confirment les dates de fabrication : mai et février 2013 ! La voie est donc libre pour un nouveau craquage, très proche, à venir, là, bientôt, sous peu, mercredi en fait... Si j’achète, je vous dis quoi de la comparaison des deux. Pas de testeur par contre.
Vol de nuit, vous me demandiez ce qu’il en était des parfums en Espagne. Difficile à dire car ma seconde patrie est en fait la Catalogne qui est très proche de la France. Les villes comme Figueres, Gerona, Barcelona, Tarragona possèdent des boutiques de cette chaîne Rosita, des Marionnaud en grande quantité, et beaucoup de petites parfumeries indépendantes. La Catalogne est riche et regarde résolument côté français pour le luxe. On trouve des Annickgou et des Lutens, des Francis K. un peu partout. Les rez de chaussée du Corte Inglés de Barcelona ont les mêmes corners que les rez de chaussée des grands magasins parisiens. Les catalans sont de grands voyageurs de par le monde depuis le Moyen Âge et ils connaissent bien La France. Loewe et Herrera sont là bien entendu comme marques nationales. On se parfume cependant peu dans les rues en journée, c’est surtout le soir que les narines frémissent. On est tous dehors et tout le monde se promène, se salue, les personnes âgées ne restent pas à regarder des idioties à la télévision. Les villages de Catalogne sont plus vivants que le centre ville de Perpignan, plus familiaux, plus sains en fait. Tabac, eau de fleur d’oranger et parfums bon marché donnent à ces soirées d’été, simples et populaires, une odeur que j’aime par dessus tout et n’en déplaise à certains, Séville à l’aube ne le retranscrit pas vraiment.
La crise aidant, nous faisons tous attention à nos deniers certes, mais les catalans, en bon commerçants, regardent bien les prix avant d’acheter et hésitent à mettre cher pour un nichu un peu onéreux. Je dirais donc goût et pragmatisme pour ce peuple voisin que j’aime tant et dont je souhaite l’indépendance (je l’ai dit ? Ah bon...)
PS : depuis quelques temps se multiplient en Espagne et au Portugal des boutiques de l’enseigne Equivalenza qui propose des copies de parfums connus répertoriés par des numéros, à des prix ridicules...l’implantation en France est prévue pour bientôt je crois. À suivre.
Très cordialement
ERic