Auparfum

Fleur des Fleurs

Lady of Shalott

par Lady of Shalott, le 21 juillet 2015

Enchantée d’avoir reçu l’échantillon, je guette depuis deux jours la publication de l’article.

Je crains néanmoins de paraître ingrate par mon ressenti mitigé. Je vous laisse juges de considérer si mon avis est fondé ou bien le fait de mon manque d’éducation olfactive.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques compliments sur la présentation : un papier à sillons de belle qualité pour la carte, délicatement illustrée, décrivant la pyramide et l’histoire du parfum. Quelques mouillettes, une plus petite carte sous plastique déjà imprégnée de la fragrance... quel agréable raffinement. Le travail autour de l’identité du jus est tout à fait cohérent et nous oriente immédiatement vers le bon univers : île paradisiaque, orgie de fleurs et de soleil.

Fugace départ frais alcoolisé (peut-être les agrumes annoncés dans la pyramide, je ne sais trop, mais cela ne m’a pas conquise) presque immédiatement rattrapé par une nuée crémeuse et solaire. Et là, je sèche… je ne distingue ni Ylang-ylang (que j’utilise énormément en huile essentielle), ni jasmin (il en pousse beaucoup autour de chez moi, j’utilise des soins pour le corps à sa senteur et je sais d’ordinaire le reconnaître). Je sens de le fleur blanche, oui, mais hormis la tubéreuse, que je reconnais (merci White Tubéreuse de Réminiscence), le reste me semble fondu et je ne parviens pas à décortiquer. On finit sur un coussin poudré discret et agréable… peut-être un peu trop discret. Me revient en mémoire la formule d’Opium au sujet de Batucada de l’Artisan Parfumeur : un parfum sous-cutané.

Ce fondu n’est pas vilain du tout, certes, mais je ne lui trouve guère de personnalité. Je crois que Jeanne a tout dit ici : "Sans prétention, il se laisse fondre discrètement sur la peau comme un onguent, et semble appeler les rayons du soleil à venir nous réchauffer de leur agréable douceur".
Or, dans ce genre-ci, je porte déjà Terracotta de Guerlain, qui frappe très fort sur les notes cosmétiques solaires que j’aime tant (ce n’est pas très fin, mais j’adore). Fleur des fleurs est plus subtil, certes, mais on peine à le sentir.
Ce n’est pas le coup de foudre, donc.
Si je devais l’apprivoiser, je pense que ce serait par ces jours de canicule, dans un intérieur de style colonial, vêtue d’une longue robe de coton blanc et littéralement inondée du dit parfum. Nous verrions ainsi s’il exhalerait davantage et deviendrait le parfum chéri que l’on associe aux chaleurs une fois la belle saison passée.

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