L’Orpheline
par Belle du seigneur, le 25 mai 2015
Sublime critique qui rend parfaitement hommage à ce sublime parfum.
Il m’a interpellée dès le premier essai, mais d’abord avec un léger rejet. Je crois qu’il me faisait peur. Mais il m’intriguait vraiment et je l’ai réessayé très souvent sur peau. Je suis vraiment contente qu’il soit disponible dans les Seph., pour mettre une grande claque à la figure des gens. En fait, je m’attendais à ce que La Religieuse se rapproche de ce parfum (j’ai été vraiment déçue par celui-ci).
Je n’aurais pas trouvé le terme de "fougère cendrée" par moi-même, et pourtant c’est une évidence. Ce n’est pas du tout mon univers olfactif, et je ne pourrais pas porter ce parfum pour l’instant.
Pour autant je le trouve portable ; dur à porter, mais portable. Je me rends de plus en plus compte que Lutens est comparable à un artiste qui tourne autour de thèmes qui lui sont propres et ce parfum l’illustre magnifiquement.
Il faut vraiment distinguer un parfum qui sent bon d’un beau parfum. Il y a parfois quelque chose de véritablement artistique et ce Lutens en fait partie. Il y a un vrai travail, une recherche et une vision. Bien sûr ce n’est pas évident à aimer - comme les grands artistes n’ont été reconnus que plus tard tant leurs oeuvres étaient à contre-courant. Ça rejoint d’ailleurs l’article sur la conservation des flacons : Si l’on considère que le parfum est une oeuvre d’art et pas seulement un cosmétique, et notamment une oeuvre d’art qui peut être détruite par le temps/les reformulations, alors quand on perd un parfum on ne perd pas qu’une formule que l’on peut racheter, mais un temps, une vision, au-delà de l’aspect matériel.
En tout cas, merci pour cette belle critique que j’attendais depuis quelques temps !
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