Épisode 4 - Un mouchoir et une voilette trouvés après la pluie
par ghost7sam, le 22 octobre 2014
Après une longue période d’hibernation estivale -en termes de rédaction- je tenais à partager mon ressenti sur ces créations de Guerlain, que j’ai découvert seul avec Françoise, la responsable de la boutique du 68.
Après une visite des lieux, nous nous installons dans un magnifique salon de l’ancien appartement des Guerlain.
Je retranscris ici les notes prises lors de cet entretien, ayant eu lieu en Juillet.
Soyez indulgents avec les probables erreurs de jugement ; n’étant pas technicien j’essayais juste de décrire une impression.
Mouchoir de Monsieur - 1904
Un départ Cologne, la signature masculine par excellence -et encore plus il y’a 100 ans. Une signature que l’on retrouvera déclinée dans plusieurs autres parfums de cette ’collection’. Ensuite se développait un effet cuir, peut être le mariage de ces notes fraîches avec des muscs naturels, salins, un peu animaux. Cet homme est un Homme.
Voilette de Madame - 1904
Si je me souviens bien, ces 2 parfums sont lancés en même temps, comme un couple passant sous le dais nuptial. Je n’en suis pas certain mais je crois me souvenir que ce duo a justement été composé pour un couple d’ami de JG se mariant. Ici j’ai une violette poudrée, avec une rose qui montre ses atours. Ma première impression pour cette rose a été "géranium" justifiant un côté androgyne, en sachant que la rose et le géranium partagent une molécule en coloc : le linalol.
En parlant de violette, on la retrouve dans beaucoup d’autres créations de JG dans cette série.
Après l’ondée - 1906
Je reconnais ce parfum à son aspect anisé et humide. La personne avec qui j’ai eu le privilège de sentir la saga m’a avoué, au détour de quelques confidences et digressions, que c’était son parfum. J’y retrouvais aussi une sensation aromatique et aussi notre bonne vieille violette. Je comprends tout à fait le mot ’bucolique’ pour cette création mais je ne vois pas vraiment un jardin naturel mais plutôt domestique, comme le jardin d’une belle maison de campagne après une pluie normande.
— -
Je continuerai à retranscrire mes notes sur les autres articles de la saga, mais une chose m’a frappée dès la fin de cet entretien.
On parle de "guerlinade" en évoquant la bergamote, l’iris, la violette, la fève tonka, la vanille... mais pourtant ces matières ne sont pas toujours réunies pour pouvoir parler de guerlinade. Mon impression a été qu’il y’a comme plusieurs guerlinades. Comme si Jacques Guerlain piochait parmi ces matières pour établir sa signature. Certaine fois la guerlinade est très dans l’esprit Shalimar, baumée sensuelle et vanillée, et d’autres elle est plus violette poudrée, légère et féminine "gentiment"
peace
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