Le parfum fait son cinéma

par Nez inexpert, le 24 juillet 2020
Dans Un éléphant, ça trompe énormément, d’Yves Robert, la mystérieuse et laconique Simone (Duperey), complimente son soupirant Etienne (Rochefort) sur son parfum et lui demande ce que c’est : "Bois de santal", répond-il simplement. Problème : je ne connais pas de parfum de ce nom existant en 76. J’aime à penser qu’en gentilhomme il lui enseigne, plutôt qu’un nom dérisoire, l’accord qui la séduit. C’est parfait pour l’ambiance de cette brève scène feutrée délaissant temporairement la comédie, où, pour la première fois, Etienne n’est pas fébrilement obsédé par sa cour, mais apaisé et confiant ; et, comme par hasard, pour la première fois, Simone le complimente. C’est un tournant dans leur histoire, subtilement révélé pour qu’on ne le remarque pas consciemment. En gros, c’est pas du Spielberg.
Cela m’a aussi rendu très curieux du santal... Et de son pouvoir charmeur.
Votre réponse
à la une
Héliodose - Marlou
Héliodose se propose de connecter le monde végétal au règne animal par le biais de l’indole. Attention, ça décoiffe !
en ce moment
hier
Cette tendance des flacons tout droit d’une verrerie bon marché m’exaspère un peu. Les prix(…)
Dernières critiques
Chemin d’amande - Une Nuit nomade
Amande complète
L’eau d’or dort - Fascent
Fleur de bonne humeur
Vénus céleste - Denis Durand
Déesse dans le boudoir
il y a 3 heures
Rassure-toi, la parfumerie bien genrée et pas écolo pour un rond, ça existe toujours, on la trouve(…)