Auparfum

Jeux de Peau : un petit déjeuner avec Serge Lutens

Youggo

par Youggo, le 28 février 2011

(mode Hors Sujet : ON)
Plus j’y pense, et plus je me dis que les comparaisons entre la parfumerie et la musique sont tout à fait pertinentes (outre les termes de note, composition...). Il serait très intéressant je pense, de lancer un sujet "Musique et Parfums".
Il y a les classiques, les légendes (vivantes ou disparues), les provocateurs, les nouveaux talents, la soupe varietoche, les indémodables, les tubes sans lendemain...

 
Même les habitudes de consommations sont très proches :
Certains consommateurs, disposant d’un bagage culturel limité, vont tout de suite se diriger vers le dernier hit à la mode, celui qu’on nous matraque dans les médias et qu’on place en tête de gondole. Il vont apprécier sans réfléchir un produit "divertissant", facile, sans originalité, enrobé dans un gros paquet marketing et formaté par des grandes Majors pour plaire au plus grand nombre.
D’autres consommateurs, plus éclairés, connaisseurs, montrent davantage d’exigence. Ils ne cèdent pas aux sirènes de la facilité et recherchent constamment un réel talent, une originalité dans les compositions, même si ces dernières sont moins accessibles et nécessitent un effort pour parvenir à les apprécier à leur juste valeur. Ils n’hésitent pas à remuer ciel et terre pour trouver LA perle qui va les transporter, le frisson, et ce n’est certainement pas dans les pubs diffusées à la télé qu’ils trouveront cette perle. Ils sont souvent fidèles aux artistes qu’ils aiment, les soutiennent activement, mais sont curieux et n’hésitent pas à s’engager vers des paysages plus underground, de niche. Et surtout, ils tentent toujours désespérément de convertir les masses incultes, à leur faire découvrir et apprécier des trésors. Une sorte de démocratisation culturelle en somme.

 
Et pour apporter ma contribution à votre débat tout en filant la comparaison :
Certains aiment les best-of parce que cela fait un beau pot pourris de tout ce qu’ils aiment chez un artiste.
D’autres y voient un puzzle incohérent de pièces tirées de leur contexte initial et qui perdent ainsi toute leur âme.
Certains vont être tolérants envers ce qui sort de leur goûts, sachant y reconnaitre des qualités.
D’autres vont faire preuve de plus d’intolérance, refusant toute forme de médiocrité (c’est souvent mon cas je dois l’admettre).

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