Les Jardins d’Aladin : la magie des allergènes
par Le Nez Bavard, le 13 octobre 2009
Bonjour à vous Laurence. Je suis désolée si mes propos vous ont semblés incompréhensibles et si vous y avez trouvé de l’agressivité. Je suis en effet une grande admiratrice des parfums, et à ce titre, je crois qu’il est normal de ne pas cautionner aveuglément toute nouveauté ou tout nouveau concept qui émane de cette industrie. Je n’ai fait que réagir avec un peu d’ironie et d’humour à une annonce que je trouve pour le moins assez ridicule et non exempte de mauvaise-foi et d’hypocrisie.
Il ne me semble pas avoir fait d’amalgames douteux : qu’est-ce que ce positionnement « anti-allergènes » si ce n’est une réponse pure et simple au débat et à l’agitation qui a eu lieu récemment à propos des allergènes dans les parfums ?
Si ce n’est pas ça, je ne vois pas ce que c’est, sachant que de nos jours, on ne sort pas un produit sans avoir fait au préalable une étude sur la population qui sera susceptible de l’acheter... Comme l’a souligné Le Gnou, une marque de ce type existe déjà aux États-Unis depuis les années 80 : l’entrée sur la marché des Jardins d’Aladin vient corroborer le fait que ce créneau est à exploiter et est peut-être en croissance.
Je ne suis pas d’accord avec le fait d’exploiter le filon du « risque-zéro » surtout quand cela donne raison à toutes ces règlementations aveugles qui menacent des bijoux de la parfumerie comme le souligne Clochette un peu plus loin. C’est de la mauvaise fois que de dire aimer la belle parfumerie, et enfoncer le clou pour que celle-ci soit amputée d’un bras et d’une jambe en jouant sur ce tableau. C’est de l’hypocrisie que d’embrouiller le discours, en parlant de matières premières naturelles « gommées » (qui ne sont donc plus des matières naturelles, même si elles sont la base). Sans compter que c’est aussi prendre les amateurs pour de vrais guignols puisque chacun aura pu relever la contradiction, qui soit dit en passant, est dans le communiqué. « composés des plus belles matières premières naturelles de la parfumerie » suivi de « Les Jardins d’Aladin sont créés à partir d’ingrédients naturels ». Ce n’est pas très clair, et je pense que c’est voulu.
Croyez-moi, je suis absolument pour l’innovation et la parfumerie moderne, mais pas au prix du passé, pas au prix des gommages d’aspérités, pas au prix des matières qui nous font vibrer.
Mon propos n’est pas d’être agressive, bien au contraire. Je souhaite juste pouvoir m’exprimer et dire les choses telles que je les pense.
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