Auparfum

Les femmes ont plus de nez (c’est la science qui le dit)

par Marie Dehlinger, le 29 novembre 2014

De nombreuses études ont montré que l’olfaction était plus performante chez les femmes que chez les hommes, mais la base de cette différence restait méconnue. En effet, si le nombre de récepteurs olfactifs est approximativement le même chez les deux sexes, lors de tests la capacité des femmes à percevoir et identifier les odeurs est supérieure, que ce soit lors de tests simples ou plus complexes.

Une fois cette différence objectivée, la question de son origine s’est posée : anatomique, cognitive (intégration des stimuli par le cerveau) ou émotionnelle ?
C’est à cette première option que s’est intéressé un groupe de chercheurs brésiliens, à l’aide d’un appareil permettant de déterminer le nombre de cellules dans une partie précise du cerveau (“isotropic fractionator”). Pour ce faire, les bulbes olfactifs de 7 hommes et 11 femmes ont été étudié post-mortem, et le nombre absolu de cellules calculé. Remarque importante : cette étude a été réalisée chez des individus ne travaillant pas dans un domaine impliquant une olfaction développée.

A la grande surprise de l’équipe de recherche, la différence est nettement significative entre les deux sexes : les bulbes olfactifs féminins comportent en moyenne 43% de cellules en plus que leurs homologues masculins. Le bulbe olfactif est une extension du cerveau qui réceptionne les signaux émis par les récepteurs olfactifs. En raison de sa structure, les chercheurs estiment que le nombre de neurones dans le bulbe olfactif détermine les capacités olfactives de l’individu. Cette étude permet donc d’établir une base anatomique à la différence de “nez” entre hommes et femmes, que les chercheurs extrapolent comme une adaptation ancestrale afin de trouver le meilleur partenaire (comme quoi, même en cherchant dans la tête on en revient toujours au cul !).

Lire l’article original sur plosone.org

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par Memories, le 30 novembre 2014 à 13:16

Hé oui Poupoune, les femmes ont incontestablement plus de flair que nous et depuis longtemps.Le 1er grand nez de l’histoire n’a-t-il pas été celui de Cléopâtre, que certains ne trouvaient pas assez long, mais qui lui permit de sentir à distance l’avantage qu’apporterait à son royaume ses liaisons avec 2 grands conquérants romains....Hélas : elle avait mal ressenti le 3ème....lol

Et, shocking....c’est quoi cette laison (si l’on peut dire) entre la tête et le cul....Dépoétiser ainsi l’effet irrésistible de nos magnifiques phéromones, c’est oublier qu’elles débouchent sur le Paradis....Comme quoi, tout choix est une question de flair ;-)

Bon dimanche à toi.

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par Poupoune1607, le 30 novembre 2014 à 20:52

Hello Aryse :)

L’effet irrésistible de nos magnifiques phéromones a quand même pour but... de déboucher dans la chambre à coucher ;).
Mais comme je le disais à Florestan, c’est encore un autre circuit puisque c’est un autre organe sensoriel qui entre en jeu avec les phéromones.
Quand on pense que les médecins se sont longtemps demandé à quoi servait l’organe voméro-nasal, et que les chirurgiens, lors de rhinoplastie, comme ils ne lui connaissaient pas d’utilité... le retiraient purement et simplement !

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Doblis

par Doblis, le 30 novembre 2014 à 13:00

J’aime beaucoup la conclusion entre parenthèses de l’article :-)
Mais pourtant c’est tellement vrai : il suffit de le constater chez les animaux...

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par Poupoune1607, le 30 novembre 2014 à 20:54

Bonsoir Doblis,

Hé oui nous ne sommes que des mammifères à la pilosité très réduite et qui marchent debout finalement ;).

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