Gri Gri, une histoire d’encre

par Jeanne Doré, le 16 février 2016

Le tatouage a le vent en poupe ces derniers temps, et s’il a déjà inspiré une marque de cosmétiques, Derm-ink, qui propose des crèmes pour peaux tatouées, le parfum était resté discret sur cette tendance (enfin, à condition d’omettre la collaboration parfumée plus que dispensable, entre Christian Audigier et Ed Hardy...)

Oubli réparé, le parfum a désormais sa marque inspirée de l’histoire du tatouage : Gri Gri, imaginé par Anaïs Biguine (Jardins d’Ecrivains, Les Cocottes de Paris) et qui puise son identité dans les sources de ce rituel ancestral et spirituel.

Moko Maori est une évocation des maître tatoueurs de Nouvelle-Zélande, créée autour d’une fougère appelée Koru, symbole de paix et de force. Un sous-bois floral, avec des fleurs miellées de Kanuba et des notes de lichen.

Tara Mantra, invite à la méditation dans un monastère bouddhiste, avec de l’encens, du patchouli, des notes épicées, boisées, aromatiques et animales.

Ukiyo-e fait allusion au tatouage japonais millénaire Irezumi, et au théâtre Kabuki.
Un thé vert Genmaicha, des fleur de sakura, des notes aquatiques et aromatiques constituent le sillage de cette eau de parfum « poétiquement rosé et boisé ».

Gri Gri propose par ailleurs des grigris olfactifs comme les bâtonnets d’encens Newadhup, fabriqués au Népal et utilisés par les moines boudhistes pour les offrandes et les méditations. Des petits morceaux de bois sacré de Palo Santo à brûler, et un parfum d’intérieur, Dragon’s blood, à base de Nard, une huile issue d’une plante qui pousse au Népal, et de “sang du dragon”, une résine purifiante de Bornéo.