Everything : tout 2012 dans un flacon
par Jeanne Doré, le 4 mars 2013
Je trouve l’idée assez cynique et drôle : verser toute la production d’une année de lancements de parfums dans un échantillon géant.
Tel un concentré d’atmosphère de rez-de-chaussee de tous les grands magasins du monde, Everything, œuvre de Lernert & Sander, est reniflable chez Colette jusqu’au 9 mars.
A voir en image sur basenotes.net
La liste des 1200 parfums sur Colette.fr.
Thème
Flacon de parfum
par Opium, le 4 mars 2013 à 21:18
Bonsoir.
Alors là, Jeanne, c’est assez énorme ! !!! !! !
Nous revenons, avec Jicky, de Colette, après y être allé vendredi sans succès car il fallait faire la queue dehors, fashion week oblige. Là, nous avons pu accéder, dans le brouhaha habituel, à cette "œuvre".
Et, je me disais que, justement, ce serait bien de publier une brève à son propos. Mais, Jeanne, tu as été la plus rapide. Enorme !
Bon, et ça sent quoi ?
Bah, déjà, si on vous tend l’un des papiers imprimés aux noms des parfums et des marques qui ont permis de composer la chose, cela sent le papier et l’encre, pas ladite chose.
Mais, en étant gentil et aimable, on pourrait vous faire un pshitt de Everything sur une touche fraîche.
Et, là, ça sent...
*suspense*
*Ta Daaaaaaammm*
Le Sephora. Vous savez, le moment où vous entrez dans ce type de magasin.
"Tel un concentré d’atmosphère de rez-de-chaussée de tous les grands magasins du monde" (comme l’a bien dit Jeanne), vous y êtes sans avoir à vous déplacer.
Mais, vraiment. Ca sent, les grandes parfumeries d’aujourd’hui.
Une personne sur internet, sur basenotes, parle de "1000 fleurs", mais, non, ça ne sent pas les fleurs. Cela sent les ambres boisés modernes, pas mal le sucre, et la note fraise (qui me fait vomir à tous les coups) ! Un autre internaute cite "34 Bd Saint Germain", mais, non, le Diptyque sent au final bien meilleur même s’il fait bouillon et fatras de pot pourri.
Enfin, vous sentirez cela si vous arrivez à ne pas être envahi par l’odeur du carton et par celle de l’encre. Mais, on est un hipster poseur qui hurlera au génie (sans savoir ce qu’il sent), ou pas. ^^
Allez faire un tour chez Colette, en fermant les yeux, avec les gens qui vous bousculent et la chaleur, en reniflant, vous ferez un voyage spatial chez Sepho !
Bonne soirée.
Opium (Toujours en grands reportages...)
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par Jicky, le 4 mars 2013 à 21:44
Les gens de chez Colette ils font peur.
On fait limite des crises de panique là bas.
Bon sinon le rendu est absolument affreux : un mélange entre la fraise dégueu de Fame, les bois ambrés dégoooolass de tous les masculins One Million style, les fruits collants de tous les sirops pitoyables de l’année, la praline des Manifesto, La Vie est Belle et consort...
Se dire que dans tout ça y’a un peu d’Heure Vertueuse, de Baiser Volé en eau de toilette, de Mito, de Lumière Blanche... Ah la là c’est juste déprimant —’
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par Mado33, le 4 mars 2013 à 23:09
Hello,
Mais la démarche est passionnante. Cela signifie sans doute que la beauté est rare en parfumerie, chose qu’on savait déjà. Pas étonnant que les notes infâmes soient très présentes, et soit dit en passant quelle chance de pouvoir aller au 213 rue St Honoré si ma mémoire ne me fait pas défaut ( ? ), j’aimerais bien y aller moi aussi !^^ mini crise hystéro et oui !
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par Opium, le 7 mars 2013 à 21:25
Bonsoir Mado33.
Mini crise hystéro ou maxi crise frappa-dingue ? !
Paris vous manque un peu, n’est-ce pas ? Je pense que, eh ben oui, pour que Colette, son agitation, ses hipsters, tous ses gens (surfaits) tous débordés de leur propre vie, vous rende nostalgique, c’est que Paris doit aussi manquer un peu. ;-))
Bref.
Oui, la boutique se trouve toujours au 213 rue Saint Honoré. Suivez les hipsters et les étrangers, c’est toujours pareil. ;-)
Quel souk et quelle chaleur !
C’est bruyant, il y a toujours trop de monde qui piétine. Dommage car on pourrait tenter d’y flâner plutôt que d’y courir pour aller sentir telle ou telle autre chose en vitesse. ^^
Après cette digression, j’en reviens à la démarche à propos du parfum. Elle aurait pu être passionnante et se révèle, malgré la déception de ce qui est senti, assez instructive malgré tout.
Il aurait été intéressant de faire une pesée de ce jus, non pas en brut, mais au prorata des ventes : Non, très mauvaise idée en fait, il y aurait eu plus de fruits, de caramel praliné, et moins de Mito, de L’Heure Fougueuse, de Perle de Mousse, de Une Voix Noire (aaahhhh, non, lui, il rajoute plein de fruits, mais des "zolis" !)...
"La beauté est rare en parfumerie...", on le sait, c’est vrai.
Mais, le sentir permet encore de le confirmer.
Une question : Est-ce que 1 (joli parfum) + 1 (joli parfum) = 2, ou même plus, beaux parfums ? Pas si sûr. De la même manière que deux parents beaux peuvent avoir des enfants laids et que mélanger de la truffe et du chocolat noir à 70 % ne sera pas forcément fameux.
J’avoue que si je me préparais à un maelström d’odeurs, naïvement, je ne m’attendais pas à une caricature aux traits appuyés à ce point des Sephoras. Et, mélanger quelques jolis parfums à plein d’autres, moches eux, ne sauve pas la mise malheureusement.
Bonne soirée,
Opium
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