Brioni, l’élégance d’un costume sur-mesure
par Jessica Mignot, le 7 mai 2021
La marque de luxe italienne, qui habille stars et hommes d’État, lance un nouveau parfum signé Michel Almairac.
Née à Rome en 1945 mais ayant acquis depuis une renommée internationale, Brioni a souhaité compléter son vestiaire par une aura olfactive, « dernière touche invisible, irrésistible, d’une tenue impeccable ». La maison s’est associée au groupe Lalique pour saisir son ADN, caractérisé par une « nonchalance raffinée » à l’élégance confortable. En découle une création « taillée comme le plus impeccable des costumes », pour laquelle est revendiqué le choix de « matériaux d’exception, naturels et de synthèse ».
Le parfumeur Michel Almairac de Robertet, à qui la marque a fait appel, déclare avoir employé un « petit nombre d’ingrédients » pour créer « un sillage authentique ». À l’ouverture, poivre rose, pomme verte et ozone composent « une note lumineuse », que vient adoucir un cœur floral de violette « verte et poudrée » accompagné d’Ambroxan à « l’odeur de peau chaude, soyeuse et musquée ». Le parfum se structure sur un fond de cèdre, fève tonka et musc « à la douceur de cachemire ».
Un engagement éco-responsable, pour le poivre rose de l’océan Indien et le cèdre de Virginie qui entrent dans sa composition, est également mis en avant.
Le flacon en verre bleu marine au design sobre, surmonté d’un capot magnétisé, est orné d’une étiquette en satin où apparaît le nom de Brioni, ultime clin d’œil à ses costumes romains.
Brioni Eau de Parfum, 80 euros/ 60 ml, 110 euros/ 100 ml
Déjà disponible en boutiques Brioni, parfumeries sélectives, Passion Beauté et sur Nocibe.fr
Premières impressions
L’innovation olfactive n’est pas le propos de la marque, c’est une évidence. Mais, si le parfum rappelle d’autres créations, c’est notamment de Fahrenheit, cocréé par Michel Almairac, qu’on pourra le rapprocher - ce qui constitue plutôt une bonne nouvelle dans le paysage mainstream actuel. La structure boisée, assez sèche, du cèdre, offre ses épaules carrées à des inflexions plus douces et fraîches qui donnent un certain volume au parfum. La feuille de violette verte est bien présente, côtoyant des notes plus salines et musquées qui évoquent la peau, certainement dues à la présence d’Ambroxan. Mais on évite l’écueil des masculins piquants : l’élégance classique revendiquée est bien là, le contrat est tenu.
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