Féminité du Bois
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
C’est un accord fusant et lumineux entre deux matières pourtant souterraines – le gingembre et le vétiver – qui vient compléter cette année la gamme des infusions de Prada.
hier
Bien jolie collection que ces Malaki de Chopard. Black Incense bien sûr, mais aussi Rose Malaki,(…)
hier
Bonjour à tous, avec beaucoup de retard je m’intéresse seulement maintenant aux créations de(…)
À fond la gomme
Ombres ligneuses
Prendre racine
Cela fait seulement 2 jours que je porte ce parfum, la première fois l’étincelle était immédiate, sans vraiment comprendre pourquoi. Et aujourd’hui, un flash, j’ai compris, enfin du moins je crois.
Féminité du bois est un parfum extrêmement dangereux, à la féminité renversante, éblouissante. D’où vient son charme ? Du mystère, elle ne montre pas tout immédiatement, mais petit à petit, les voiles tombes les uns après les autres et révèle une partie de la nudité mais paradoxalement, chaque voile tombé, n’apporte pas de réponse, il soulève un mystère.
Lutens nous dis que Féminité du Bois dans sa nouvelle version est nu, entièrement nu. Et c’est vrai, un corps aux courbes sensuelles, gracieuses et pures. Est-ce un homme, une femme ? Peu importe il s’agit la d’un androgyne extrêmement féminin, désirable. C’est également un véritable péché olfactif, une invitation à peine masqué à la luxure, à l’érotisme. On a envie du touche, de caresser, d’embrasser, de goûter. Il fait roi l’esclave et peu damner les saints (certains reconaitrons là des paroles de Goldman).
Lutens nous dis aussi que FDB c’est un juge amoureux du criminel. Le criminel ici, le parfum sans l’ombre d’un doute, le juge, c’est la personne qui le porte, mais il s’agit là d’un juge parfaitement impartiale et corrompu. FDB à réussi à enivrer le juge, le rendre accros. Pourtant il n’y à rien de brutale, tout se fait en douceur, cela commence dès la première note, le parfum prend lentement, très lentement possession de l’esprit, presque insidieusement. Quand on s’en rend compte il est trop tard nous avons déjà succombé au chant des sirènes. Un parti de ce mystère ce trouve, je pense dans une animalité qui guète dans l’ombre, un fauve au aguets qui ronronne, sournois qui profitera de la moindre faiblesse. Il n’attaquera jamais, rien ne laissera deviner sa présence, si ce n’est une sensation intrigante, une panthère qui rode à pas de velours.
Féminité du Bois est pour moi une arme fatale, un serial killer, ou plutôt serial lover. J’oserais même dire un orgasme olfactif, si ce n’est pas le cas on en est vraiment pas loin. Méfiance, le criminel court toujours et frappera sans hésiter, et malheureusement ou devrais-je dire Heureusement, personne ne le condamnera.