Habit Rouge
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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
il y a 20 heures
Bonjour, Merci pour votre retour. Je n’ai malheureusement pas l’occasion d’aller à la capitale.(…)
hier
Je vous conseille également L’Instant pour homme, un patchouli élégant, gourmand qui est assez(…)
Lavande délavée
Église en flammes
Fraîcheur souterraine
Bonsoir Basile,
Testé deux fois sur peau, et même avec un certain plaisir même si les notes de tête hespéridées, très joliment rehaussées de gingembre, se voient dans l’obligation de se fondre trop vites dans un bain de cuir épais, profond, presque gras mais qui se peut se rendre addictif pour certains, oppressant pour d’autres. Chez moi la magie et l’émotion ne sont pas au rendez-vous. La lutte qui s’est installée entre les notes de tête toujours excitantes chez Guerlain et ce cuir réaliste s’avère un peu fatigante. Au bout du compte, on cherche le propos, du moins qu’on a connu HR, les dress Code etc. Et ce n’est vraiment qu’au bout de quelques heures que le souvenir de notre cher Habit Rouge se ramène à nous et s’impose.
Voilà un parfum texturé, de bonne facture, qui mérite qu’on s’y attarde un moment mais qui ne marquera pas les mémoires. Les cuirs ont envahi le marché mainstream depuis quelques années. N’est-ce pas Tuscan Leather de Tom Ford qui l’a repopularisé auprès d’une nouvelle clientèle, jeune, branchée, puis la Colonia Leather d’Acqua di Parma... bien après Jules de Dior, Derby de Guerlain, Bel Ami de chez Hermès...