Féminité du Bois
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Un siècle après l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, trois experts explorent son influence sur le parfum.
il y a 3 heures
J’ai enfin trouvé son remplaçant, Sauvage de Dior, qui n’a rien à voir au niveau fragrances, mais(…)
il y a 6 heures
Bonjour tristesse. On fait tout une smala d’un insignifiant village, dans un quasi-pays,(…)
il y a 2 jours
Bien incapable d’en donner une description détaillée, je trouve simplement que c’est un bel(…)
Volutes et voluptés
On dirait le Sud
Bain de tendresse
Coucou Mikouscha :)
Oui, j’ai trouvé la version "30 ans" de "Féminité du bois" subtilement meilleure que les 1ères rééditions sous Serge Lutens. (C’est le flacon de 50ml avec la silhouette féminine qui fume).
Je conseille vraiment la peau comme support.
Après 2 essais enchanteurs sur la peau, j’ai constaté que, sur le tissu, "FdB" rendait mal. J’ai aussi constaté que les 1ères rééditions (logo arcade, et vapo tout noir) étaient meilleures que dans mon souvenir, et très très proche de cette version des "30 ans". Dans mon souvenir, je trouvais que ces versions sentaient "un lieu", genre un temple, plutôt qu’une odeur qui se marie bien à la chaleur humaine.
Je n’ai pas de flacon de la période 2015-2000 pour tester à nouveau.
C’est dommage, car je ne peux pas recommander les flacons de 100ml (et la bonne affaire que ça peut représenter). Durant cette période, j’ai trouvé que les mainstreams de Lutens avaient beaucoup baissés. J’ai acheté d’occasion mes 2 flacons "30 ans" sur Vinted, car je ne pouvais pas me déplacer. Merci à celles et ceux qui les ont vendu ! :)
Le tissu semble renforcer à l’excès le cèdre, et sa présence écrase alors la composition, la rendant trop boisée, sèche, au détriments des accords prévus. Ça me prive de mon moyen favori pour amplifier un sillage, le tissu des manches. Mais en utilisant bien la surface de peau de mes avant-bras, le sillage est déjà bon.
Sur la peau j’obtiens une sublime odeur de cannelle en bocal. C’est un souvenir d’adolescence : le bocal avait une facette veloutée, presque baumée d’iris et florale de rose, ronde douce et chaude. Bref, c’était très quintessentiellement féminin.
(Mais en utilisant les mêmes bâtons de cannelle, le résultat était frustrant : rapeux et sec. Peut-être que les bâtons était rescapé d’un kit à épices, imprégné de clou de girofle, cumin, baie rose, laurier et poivre. Et peut-être que le bocal avait contenu autre chose avant : dragée vanillée, bonbon à la violette, anis de Flavigny ?)
Donc la différence est subtile, mais je pense bien que cette version 30 ans réussie un peu mieux ses approvisionnement, ses dosages, et l’enchaînement de ses accords dans le temps dans un joli legato.
Le cèdre y est un peu plus chaud, "bleuté", et caressant, la cannelle pétille un peu plus, et le parfum me semble un peu plus baumé en son coeur.
(Vrai résines, vrai noblesse des bois, vrai iris, ou effet irisé des violettes de synthèse seules ?).
Je viens de remettre le nez dessus, la facette violette du début y est très réussie aussi : on est entre la violette "bonbon dur" et la violette florale, renforcée à l’anthranylate de méthyle * et d’une facette presque tannique de rose rouge **.
* (molécule de synthèse à facette de "raisin synthétique" alimentaire, mais aussi marqueur de l’absolu fleur d’oranger et d’autres extraits de fleurs blanches)
** (même doute entre d’une part le "tout synthétique", et d’autre part une petite touche d’extrait naturel en plus, dit autrement entre "damascone et damacénones" et une infime inflexion d’huile essentielle de rose turque)
(Ces améliorations subtiles rejoignent mon impression sur "La fille de Berlin" en flacon zellige. Les notes de têtes ont un bonus d’orchestration, d’éclat de scintillement et de respiration, et font un peu mieux que ce à quoi l’edp normale m’avait habitué. Je regrette de ne pas avoir senti la version zellige de "Fleur d’oranger" et "Ambre sultan".)